Les femmes en train de faire le semis dans un champ
La campagne agricole 2024-2025 a démarré le 1er mai et se poursuivra jusqu’au 31 octobre prochain. Mais cette année, le démarrage connait une certaine difficulté liée à l’installation tardive des pluies (de fin mai à la première quinzaine du mois de juin). À présent, les producteurs des cercles de Sikasso et de Kadiolo sont au four et au moulin. Le labourage, les semis ainsi que l’épandage des engrais sur les premières réalisations d’emblavures sont en cours.
Moussa Sanogo, dont le champ de 2 ha se situe au village de Fabolasso (Commune rurale de Fabolasso) explique : «Cette année, j’ai commencé en retard à cause de la rareté des pluies au début de la campagne. J’ai entamé avec l’arachide après je cultiverai le maïs». Le lundi 24 juin dernier, il était occupé à labourer son champ.
Abdou Bengaly et Drissa Koné cultivent aussi de l’arachide au village de Dadoumanbougou (Commune rurale de Kaboïla). Ces deux cultivateurs aussi ont commencé en retard du fait de l’irrégularité des pluies. «Il a abondamment plu en début de semaine. C’est ce qui nous a motivés à commencer les travaux champêtres», confie Abdou Bengaly. Si tout se passe bien, les jeunes producteurs prévoient de produire du niébé à la suite de l’arachide.
«La campagne agricole 2024-2025 a démarré, mais à pas de caméléon, car les pluies sont irrégulières», confirme le président de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso, Abdoulaye Bamba. Et de dire que les producteurs ne sont pas au même niveau. Certains sont en train de labourer leurs champs, d’autres font des semis. Il déplore aussi le fait que nombre des producteurs qui ont entamé les activités de la campagne tôt, se soient lancés dans la culture de la patate douce et de l’arachide. Selon lui, ils auraient dû commencer par les cultures céréalières et le coton. Les céréales contribuent beaucoup à la sécurité alimentaire. La culture du coton, quant à elle, assure des revenus réguliers à une fraction notable de la population rurale.
Abdoulaye Bamba saisit l’occasion pour inviter les chefs d’exploitations à être présents dans les champs afin de bien suivre les travaux champêtres. Toute chose qui permettra de faire une bonne campagne agricole. Selon le directeur régional de l’agriculture Alkassoum Barka la prévision de la production céréalière de la campagne 2024-2025 est de plus de 1,4 million de tonnes contre un peu plus de 1,3 million de l’année dernière.
Les spéculations concernent notamment 87.300 ha de riz, 410.820 ha de maïs, 87.410 ha de sorgho, 67.294 ha de mil, 1.131 ha de fonio, 53.561 ha de niébé et 30.588 ha d’arachides. Le coton occupe une superficie de 125.000 ha. «L’engrais subventionné par l’État est toujours attendu. Pour l’heure, la distribution de l’engrais mis en place dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA) est en cours dans 29 communes de la région (24 communes du cercle de Sikasso et 5 communes de Kadiolo). L’urée en provenance de la Russie sera bientôt distribuée aux producteurs», précise Ousmane Dembélé, le chef du bureau statistique/suivi-évaluation et communication de la direction régionale de l’agriculture (DRA). Il ajoute que l’engrais du PRSA couvre les besoins en engrais de fond des communes concernées.
Quant à l’urée de la Russie, elle est destinée à tous les producteurs et ceci couvrira une bonne partie des besoins exprimés en urée de la région. Sur le registre des dispositions prises par la direction régionale de l’agriculture pour le bon déroulement de la campagne agricole 2024-2025, le chef du bureau statistique/suivi-évaluation et communication indique que les responsables de l’encadrement sont mis en place pour accompagner les producteurs en termes d’appuis et conseils.
Au titre des difficultés enregistrées par la direction, on peut retenir notamment la mauvaise répartition des pluies en début de la campagne, le recyclage des agents de la DRA et le sous-équipement des producteurs.
A cela s’ajoutent les difficultés d’accès des producteurs des communes non-couvertes par le PRSA, le faible pouvoir d’achat des producteurs et les effets des changements climatiques. Enfin, Ousmane Dembélé appelle les producteurs à suivre les conseils prodigués par les agents d’encadrement de la DRA. Il s’agit de l’utilisation des variétés adaptées aux conditions actuelles et l’utilisation des fumures organiques.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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