L’organisation du Festival vivre ensemble Tombouctou est une contribution au processus de paix et de réconciliation nationale
La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence du promoteur du Festival, Baba Cissé. Étaient aussi présents, le chargé d’affaires de l’Union européenne (UE), Pascal Perrenec, la marraine de l’événement, Mme Touré Aminatou Abdou Saleya, des membres du Conseil national de la Transition, des représentants des partenaires, ainsi que des ressortissants de la Région de Tombouctou.
Le promoteur de cet événement festif a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui s’investissent pour la réussite de l’initiative. L’organisation du Festival vivre ensemble Tombouctou est une contribution au processus de paix et de réconciliation nationale. Huit ans après sa création, le festival continue de contribuer à la restauration de la paix et de la cohésion sociale. Aujourd’hui, il atteste que la culture est un catalyseur de paix et joue un rôle extrêmement important pour recoudre le tissu social et renforcer les efforts de la paix dans le monde.
L’Association Festival vivre ensemble qui organise l’événement vise à établir une amitié, mais surtout renforcer la compréhension mutuelle entre les différentes cultures de Tombouctou en particulier et du Mali en général, afin de découvrir l’immense potentiel culturel de la ville de Tombouctou. Baba Cissé a invité la population à mettre en avant le vivre ensemble, la cohésion sociale pour développer le pays et vivre dans la paix. Il a salué l’ensemble des partenaires qui ont toujours soutenu le festival et continuent de le faire pour le bien-être de la population malienne particulièrement l’UE qui soutient une initiative de l’Association pour la paix, la cohésion au sein de la jeunesse.
Le ministre Guindo a apprécié l’initiative qui cadre avec la vision des autorités. Ce festival est désormais inscrit dans l’agenda culturel de notre pays. Le festival vivre ensemble Tombouctou, c’est comme une aiguille qui coud le tissu social. Selon lui, Tombouctou a toujours fasciné le monde. Il a aussi fait un petit rappel historique des merveilles de la Cité des 333 saints, avant d’inviter tous à œuvrer pour la paix et la cohésion nationale.
La marraine de l’événement a exprimé son engagement à soutenir le Festival vivre ensemble Tombouctou. Mme Touré Aminatou Abdou Saleya a invité tous à s’investir pour la paix et le vivre ensemble. Pour sa part, le chargé de l’UE a salué cette belle initiative et réaffirmé le soutien de son institution à travers l’appui d’un projet pour la paix et le développement de la jeunesse. Et de rappeleré que son institution a donné plus de 300.000 euros, soit un peu plus de 19,6 millions de Fcfa à l’Association vivre ensemble pour soutenir la paix et la cohésion pendant 3 années. Ce projet de brassage interculturel permet aux jeunes de participer à la citoyenneté. «La population malienne mérité la paix, mais surtout le plaisir de retrouver le vivre ensemble», a conclu Pascal Perrenec.
Le président du Conseil régional de Tombouctou a décrit l’importance de cette rencontre qui, depuis sa création, a été un véritable espace de vivre ensemble. Son apport économique, voire culturel n’est plus à démontrer. Mohamed Ibrahim Cissé invitera tous à converger vers Tombouctou pour la célébration de ce festival.
Amadou SOW
La rencontre a permis aux acteurs d’identifier les problèmes et de faire des propositions de solutions pour le court et le moyen termes.
Ces assises permettront aux bonnes compétences de faire l’état des lieux et de proposer des stratégies pour une renaissance culturelle de notre pays à travers le retour à nos fondamentaux. Il s’agira aussi d’inscrire la culture en filigrane dans toutes les actions de développement au Mal.
C’est aujourd’hui que s’ouvrent les états généraux du secteur de la culture au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous le parrainage du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. L’événement se déroulera du 9 au 11 janvier à l’initiative d.
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