Le maire de la
Commune urbaine de Koutiala, Oumar Dembélé, s’est réjoui du choix porté sur sa
circonscription pour abriter un évènement d’une telle importance. L’édile a
remercié les uns et les autres pour leur participation qui permettra de relever
le défi de la reconstruction nationale.
Une façon, selon le maire, de contribuer à
magnifier et consolider davantage le patriotisme inné des Maliens. Et d’ajouter
que le Dialogue inter-Maliens, souhaité par les plus hautes autorités, donne
une opportunité aux Maliens de se parler entre eux et d’asseoir les jalons d’un
vrai état souverain.
Quant au gouverneur,
il dira que le Dialogue inter-Maliens est un évènement pas comme les autres,
qui nous permettra une fois de plus de sauver notre patrie. Et de rappeler que
dans son discours à la nation à l’occasion du nouvel an 2024, le président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta, a annoncé la mise en place d’un
dialogue direct inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale.
Cette réconciliation, selon le général Abdoulaye Cissé, est un processus qui
inclut la recherche de la vérité, de la justice, du pardon et de la réparation.
Le gouverneur a rappelé le président Goïta a tenu à signaler que l’unicité, la
laïcité de l’état et l’intégrité du territoire ne sont pas négociables, ainsi
que les trois principes qui sous-tendent l’action publique. Et de dire que
l’unité nationale et le vivre ensemble constituent le socle sur lequel nous
devrons bâtir toutes les actions pérennes de développement, avant de dire que
nous sommes à une étape charnière de l’avancée de notre pays vers la paix, la
sécurité et le développement. Rappelons que ces assises prennent fin
aujourd’hui.
Ibrahim DEMBéLé
Amap-Koutiala
Ibrahim DEMBELE / AMAP - Koutiala
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.