L’exercice qui était présidé par le gouverneur, le général de brigade Abass Dembélé, s’est déroulé en présence des chefs de services régionaux, des élus, des préfets des cercles de la région, des représentants des organisations de la société civile et des partenaires au développement.
Pour cette
2è session les acteurs du développement de la Région ont examiné l’état de mise
en œuvre des recommandations de la précédente session, des projets programmes
au sein du Conseil régional et celui du Document cadre de la politique
nationale de décentralisation (DCPND). La session a aussi validé les dossiers
des collectivités soumis au Fonds national d’appui aux collectivités
territoriales et a fait le point du recensement général agricole en cours dans
le pays, celui des conventions élaborées entre les services techniques et les
projets programmes.
Par rapport
à la mobilisation des ressources au titre de l’exercice 2023, le comité a noté
que 9 collectivités territoriales de la région ont, dans le cadre de la
réalisation des investissements socio-économiques de base, le renforcement de
capacités et de leurs fonctionnement, sous leur propre maîtrise d’ouvrage,
bénéficié sur la Dotation conditionnelle de performance du Pdreas
(DCP-Pdreas) d’un montant total de 715.082.698 Fcfa.
Pour cette
2è session, le comité a approuvé un seul dossier de demande de financement
relatif à la démolition et la construction du nouveau siège de la mairie
de la Commune urbaine de Ténenkou, y compris 4 boutiques sur le même site pour
un coût total de 75.510.981 Fcfa soit un taux de 99.65% de la
DCP-Pdreas 2023. à la lumière de la présentation du Document cadre de la
politique nationale de décentralisation (DCPND), les participants ont noté une
diminution dans l’atteinte objectifs des indicateurs du DCPND avec le maintien
de la diminution des dépenses des collectivités à hauteur de 528 Fcfa par
personne et des dépenses d’investissement à 485 Fcfa par habitant.
Le Comité a aussi eu droit a une présentation
sur l’évolution du recensement agricole qui a pour objectif de mettre à la
disposition du gouvernement et des intervenants du secteur rural des
statistiques agro-sylvo-pastorales, halieutiques et
aquacoles fiables, pertinentes et suffisamment désagrégées afin de
répondre aux besoins en données pour la planification, le pilotage et/ou le
suivi des projets et initiatives en faveur du développement de l’ensemble du
secteur rural. Pour cette opération, ils sont au total 266 agents
recenseurs dont 38 chefs d’équipes retenus sur le terrain en
5è région.
Le chef de
l’exécutif régional a rappelé que l’organisation des sessions de Crocsad vise à
impulser le développement socio-économique au niveau régional et local, assurer
le suivi des activités mises en œuvre et de contrôler le respect des
engagements souscrits par les différentes parties impliquées dans le
développement de la région.
Le général
de brigade Abass Dembélé a engagé les membres du Comité à redoubler d’ardeur
pour que la région assure un pilotage, une orientation et une coordination
efficace et efficiente des actions de développement.
À l’issue de cette 2è session ordinaire, tenue dans un contexte marqué par le démarrage des activités des nouveaux cercles, les participants ont recommandé d’élargir la collecte des données DCPND aux nouveaux cercles et les doter d’agents de l’état pour assurer le service minimum en vue de favoriser leur opérationnalisation et d’impliquer davantage les services techniques dans la mise en œuvre du plan opérationnel du Conseil régional.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.