Le bélier était débout parmi une centaine d’autres dans le petit marché à betail à Ouelessebougou, grosse bourgade qui s’étale sur la RN 7 (route nationale). Le petit marché à bétail attire l’attention des voyageurs qui s’y arrêtent pour tenter leur chance d’acquérir un des gros béliers qui dominent le parc.
Modibo Diallo, un négociant de moutons, propose une bonne vingtaine de têtes à la vente. Du plus petit a 75.000 Fcfa jusqu’au plus dodu proposé à la belle enveloppe de 300.000 Fcfa.
Le ruminant est arrivé hier dans la nuit au marché. Depuis, il ravit la vedette à tous ses congénères caprinés. Sa fière allure lui valut le respect de tous les autres bovidés présents cette matinée dominicale. La fête de Tabaski a lieu dans moins de trois jours.
Les clients passent et repassent. Depuis plusieurs heures, aucun n’a encore la bourse suffisamment renseignée pour acheter la bête. « Il est trop chère », lâche un client déçu, avant d’intégrer son véhicule chargé de charbon de chauffe. Il rentre à la maison après quelques jours de mission dans la région de Sikasso. Bien dommage. Il va devoir se débrouiller autrement une fois arrivé à Bamako.
En attendant notre belier continue à attirer du monde autour de lui. Le commerçant, bien conscient de la qualité de sa marchandise, semble intraitable sur le prix. A la rigueur, il diminue négligemment 15.000 Fcfa. Là encore, les admirateurs se contentent de louer les qualités du belier et poursuivent leur quête d’un mouton pour la fête, comme si leurs vies en dépendaient.
A Bamako et un peu partout dans le pays, le belier est la star incontestée du moment. Chaque chef de famille fait un point d’honneur à ramener un belier à la maison pour perpétuer le sacrifice d’Abraham. Et l’hécatombe du mammifère herbivore, c’est mercredi prochain.
Ahmadou CISSE
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