
Le secrétaire général du ministère de l’économie et des Finances, Abdoulaye Traoré (c) préside la cérémonie d’ouverture
Nonobstant les difficultés rencontrées à son démarrage, qui ont conduit à un décalage dans son entrée en vigueur et dans la mise en œuvre du plan de travail 2022-2023, le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) a réalisé des actions au 31 octobre 2023. Il s’agit, entre autres, du lancement des études d’actualisation pour la réalisation du collecteur de Douentza, des travaux de construction de l’adduction d’eau potable de Tonka et de réhabilitation des magasins du port de pêche de Konna. Outre le ciblage participatif et l’identification des activités à mener au profit des ménages vulnérables et des personnes déplacées internes, la base de données OGeSA (Outil de gestion et de suivi des activités) a été finalisée. Des applications numériques DCC (Développement conduit par la communauté) et eMGP (Application numérique pour la gestion des plaintes) ont été développées et déployées.
Autres résultats du PCRSS : la mise en vigueur des conventions des «MOD Agetipe, Agetier» et de l’Ong SOS Sahel ; la mise en place du comité de gestion des plaintes au sein de l’UEP et dans les Régions de Gao, Tombouctou et Mopti ; les instruments de sauvegarde diffusés à Mopti, Tombouctou, Gao, Djenné et Ténenkou. S’y ajoute la mise en œuvre du plan de sécurité à travers le recrutement d’un spécialiste en sécurité.
C’est ce qui ressort de la 3è session du Comité d’orientation et de pilotage du PCRSS, tenu hier dans un hôtel de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Traoré. C’était en présence du coordonnateur du PCRSS, Oumarou Camara et des membres du Comité d’orientation et de pilotage du PCRSS.
Ainsi au titre de l’exercice 2024, le Plan de travail et budget annuel (PTBA) du PCRSS se chiffre à environ 20,655 milliards de Fcfa. Cet ambitieux PTBA prévoit d’engager globalement 36,03% des ressources du Projet pour atteindre une cible de plus d’un million de bénéficiaires et qui contribuera à absorber les retards accusés dans le démarrage des activités en 2023.
Il ressort de la note d’information fournie à la presse que le parachèvement en cours du processus de recrutement des «MOD Ong» pour la couverture de l’ensemble de la zone du Projet ainsi que les perspectives d’amélioration de la situation sécuritaire constituent des motifs d’espoir quant à l’atteinte de cet objectif.
«La Région du Sahel est confrontée à une série de défis persistants, notamment la sécheresse, la pression sur les ressources naturelles, l’insécurité alimentaire, le faible accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques, les conflits communautaires et depuis quelques années, les actions des groupes armés terroristes», a déploré Abdoulaye Traoré. Le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances a fait constaté que ces défis qui menacent de saper le développement socio-économique de cette zone ont entraîné des déplacements à grande échelle des populations avec pour corollaires des besoins humanitaires considérables. «La réponse à cette crise transfrontalière a nécessité une approche régionale, concertée et inclusive des pays concernés. C’est fort de cette conviction que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en partenariat avec la Banque mondiale, tentent d’apporter une réponse immédiate et durable à travers la mise en œuvre du PCRSS», a-t-il rappelé.
D’une durée d’exécution de 5 ans, le PCRSS couvre au Mali les Régions de Mopti, Bandiagara, Douentza, Tombouctou, Gao et Ménaka. Il prend en compte les préoccupations soulevées par les communautés elles-mêmes pour apporter des réponses aux urgences prioritaires et aux besoins de développement territorial des communes de sa zone d’intervention. De l’analyse du secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, les orientations des participants permettront à l’unité d’exécution du PCRSS de disposer d’un outil de planification efficace et efficient, afin d’atteindre les résultats escomptés et contribuer ainsi au renforcement de la résilience des communautés de la région du Liptako-Gourma qui en ont tant besoin.
Babba COULIBALY
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