
Ce programme est mis en œuvre par Sigec pour un coût total d’environ 1,5 milliard de Fcfa
Le projet «Feed the future Mali Mangoro Yiriwa» a été officiellement lancé hier, par le ministre de l’Industrie et du commerce, Moussa Alassane Diallo. La cérémonie organisée à cet effet, dans un hôtel de la place, a enregistré la présence de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Rachna Korhonen, du promoteur de la Société industrielle de gestion et de commerce (Sigec Sarl), Django Cissé, du président de l’interprofession de la filière mangue du Mali, Moctar Fofana.
«Feed the future Mali Mangoro Yiriwa», d’une durée de trois ans, interviendra dans les Régions de Sikasso et de Bougouni. Mis en œuvre par Sigec pour un coût total de plus de 2,7 millions de dollars soit plus de 1,5 milliard de Fcfa, le projet est co-financé par l’Agence des États-Unis pour le développement (USAID).
Selon l’ambassadeur des États-Unis au Mali, ce projet est une initiative de son gouvernement contre la faim et l’insécurité alimentaire dans le monde visant à nourrir et à créer des opportunités importantes pour une nouvelle génération de jeunes pour un monde plus stable.
Rachna Korhonen précisera que le projet entend améliorer les pratiques agricoles, lutter contre la malnutrition et les mauvaises habitudes alimentaires. «Il crée aussi des opportunités économiques à l’intérieur et à l’extérieur des exploitations agricoles. Cela contribue à renforcer la résilience des personnes et des systèmes face aux chocs de plus en plus fréquents au Mali», a-t-elle ajouté.
La diplomate a, par ailleurs, cité les projets soutenus au Mali par Feed The Future, à savoir Sene Yiriwa, Sugu Yiriwa, Anka Jiko, Yarnude et Mali Mangoro Yiriwa. Ces partenariats, dira-t-elle, faciliteront aux entreprises privées l’accès au financement, aux services, aux intrants et à la formation, leur permettant d’améliorer durablement leurs productions et ventes de produits agricoles.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce a soutenu que le développement de la filière mangue figure au rang des priorités de son département pour l’accroissement des exportations. En outre, Moussa Alassane Diallo a indiqué que l’Étude diagnostique de l’intégration et du commerce (Edic) et la Stratégie nationale de développement des exportations, envisagent la mise en œuvre d’un programme intégré de développement de certaines filières à fort potentiel d’exportation dont la mangue.
Et de souligner que l’élaboration et la mise en œuvre de ce Programme intégré de développement des chaînes de valeurs de filières porteuses rentrent également dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). «Avec un potentiel de production estimé à 575.000 tonnes par an (toutes variétés confondues) et une forte demande sur le marché international, la filière mangue a généré plus de 8 milliards de Fcfa de recettes d’exportation en 2023 pour une production de mangues fraîches de 80.776 tonnes, ce qui représente environ 14% du potentiel valorisé», a expliqué le ministre Moussa Alassane Diallo. Ajoutant que les Régions de Sikasso et de Bougouni figurent parmi les principales zones de production.
C’est d’ailleurs la raison qui, dit-il, justifie l’implantation de ce projet dans ces zones.
Cependant, le ministre a souligné que les performances économiques de cette filière restent limitées, malgré ce potentiel de production et la forte demande sur les marchés internationaux. Selon lui, les principales contraintes auxquelles la filière mangue est confrontée sont, entre autres, la faible capacité de transformation, le manque d’équipements et de matériels appropriés, les effets du changement climatique, le manque de financement et la faible valorisation de la mangue, l’accès aux marchés et les conséquences de l’urbanisation sur les vergers.
La mise en œuvre du Projet permettra, avec plus d’efficience, de pallier le manque de renforcement de capacités des petits producteurs et des entreprises. Également, cet appui américain permettra aux acteurs locaux de la filière de mieux réguler les prix sur les marchés de destination, organiser l’approvisionnement en intrants et équipements de qualité à moindre coût, faciliter la réalisation et gérer les infrastructures de transformation et de stockage des produits à base de mangue.
Makan SISSOKO
Le Programme national du système de riziculture intensif (PN-SRI) dont il est question, vise à porter la production nationale à 5,5 millions de tonnes, contre environ 3 millions actuellement.
La filière connaît un potentiel de croissance considérable. Au-delà des défis multiples, les acteurs (producteurs, transformateurs et commerçants) espèrent une campagne réussie cette année.
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