
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, a donné cette information lors d’une conférence qu’il a animée hier dans les locaux de son département, lançant ainsi le processus de désarmement-démobilisation-réinsertion et intégration (DDR-I). C’était en présence des responsables des groupes d’autodéfense bénéficiaires de ce programme.
Ces 2.000 ex-combattants à intégrer contribueront à la sécurisation du pays ainsi qu’à la protection de nos concitoyens et les 1.000 autres à réinsérer bénéficieront d’une prise en charge pour leur réinsertion socioéconomique. Ils seront issus des rangs des anciens mouvements signataires du défunt Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, des anciens mouvements sédentaires de la Région de Gao, des milices d’autodéfense de Bandiagara, Djenné, Ségou, Macina, des donzos, des mouvements peulhs, entre autres.
Selon le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, l’objectif est de faire du DDR-I, un modèle de réussite en matière de stabilisation et de réconciliation nationale. «C’est pourquoi, nous devons œuvrer ensemble, dans un esprit de dialogue et de confiance mutuelle, pour garantir le succès de ce processus», a-t-il justifié. Et de saluer l’engagement et la disponibilité des groupes concernés par cette phase du DDR-I ainsi que l’ensemble des partenaires institutionnels qui accompagnent cette dynamique. C’est dire que la mise en œuvre effective de ce programme ne saurait être l’affaire du seul gouvernement, surtout que c’est une initiative nationale qui exige l’adhésion et l’implication de tous.
Faut-il noter que ce programme DDR-I 2024 s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors du Dialogue inter-Maliens (DIM), où l’intégration et la réinsertion des ex-combattants ont été identifiées comme recommandation clé. Le ministre chargé de la Réconciliation expliquera que c’est dans cette perspective que le gouvernement a défini un plan clair et structuré qui garantit à la fois la réintégration sociale et professionnelle de nos compatriotes issus des anciens groupes politico-armés.
Selon lui, le Président de la Transition accorde une attention particulière à la mise en œuvre effective de ce programme. L’initiative pilotée par le département chargé de la Réconciliation à travers la Commission nationale de DDR et la Commission nationale d’intégration (CNI), est l’aboutissement d’un dialogue constructif et d’une volonté politique affirmée en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.
CLIMAT DE CONFIANCE- Le Général de corps d’armée Ismaël Wagué a indiqué que le DDR-I ne se limite pas seulement à l’intégration des ex-combattants dans les Forces de défense. Il est question également de créer un climat de confiance entre les différents groupes et communautés, de favoriser une réconciliation sincère et durable. «Nous devons nous rappeler que la paix ne se décrète pas, elle se construit chaque jour par des actes concrets et un engagement sincère de toutes parties prenantes», a-t-il soutenu.
Le ministre chargé de la Réconciliation demeure conscient que le chemin vers la stabilité est semé d’obstacles et de défis à relever, mais selon lui, ensemble, «nous pouvons les relever». Raison pour laquelle, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué promet que le gouvernement mettra tout en œuvre pour que chaque ex-combattant réintégré trouve sa place dans notre société et puisse contribuer positivement à la sécurité et au développement de notre pays. «J’invite donc tous les Maliens à soutenir ce processus, à y croire et à y participer activement.
Notre responsabilité collective est d’assurer un avenir meilleur aux générations futures…», a lancé le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale. Cependant, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué a mis en garde les responsables des groupes d’autodéfense concernés que ce programme prend en compte uniquement les ex-combattants et que toute magouille est synonyme de disqualification. Et les candidats sont obligés de justifier leur statut d’ex-combattant par la présentation d’une arme de service qui sera suivie d’autres conditionnalités à remplir. Il a insisté : «Aucun militaire radié du rang des Forces de défense et de sécurité ne sera non plus admis.»
Il a également précisé que les mouvements opposés à notre État ne sont pas concernés par ce processus. Car, soutiendra le ministre Wagué, il faut que la justice s’exprime d’abord sur ces cas, sachant bien que certains d’entre eux sont reconnus coupables de l’attaque du bateau Tombouctou.
Le Général Wagué a expliqué que ce programme n’a pas pour objectif de dissoudre dans l’immédiat les groupes d’autodéfense pro-gouvernementaux, mais de prendre en compte une partie des ex-combattants. Il s’agit, selon lui, de faire en sorte qu’à la fin du processus, il n’y ait plus de groupe d’autodéfense sur le territoire national.
Oumar DIAKITE
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