Les jeunes sont interpellés à devenir des acteurs du changement
La conférence était animée par l’ancien ministre, Me Mountaga Tall, le coordonnateur des chefs de quartier du District de Bamako, Seydou Sangaré et le président du Mouvement national des jeunes de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Abdrahamane Diarra.
Me Mountaga Tall a rappelé que les 30 dernières années d’exercice démocratique ont été critiquées et décriées dans notre pays. Pour lui, ce n’est pas la démocratie qui est en cause, mais plutôt sa gestion.
Le conférencier principal a aussi fait remarquer que beaucoup de nos compatriotes citent en exemple les présidents russe Vladmir Poutine, chinois XI Jinping et turc Recep Tayyip Erdogan comme des modèles dans le développement de leurs pays. Me Mountaga Tall qui est acteur clé du Mouvement démocratique expliquera que ces présidents pris en exemple ont été pourtant élus au sein d’un parti politique.
L’homme politique a aussi reconnu la place prépondérante des jeunes dans la démocratie, avant de soutenir que ceux-ci doivent être majoritaires dans les partis politiques, mais aussi sur les listes de candidatures et dans les postes électifs.
Pour Seydou Sangaré, «nos légitimités traditionnelles doivent davantage s’approprier de nos us et coutumes, mais aussi des textes régissant la vie de la Nation». Il remerciera aussi les autorités de la Transition d’avoir valorisé les dépositaires de nos traditions.
Abdrahamane Diarra, un autre conférencier, soutiendra que la démocratie est un processus d’amélioration continue. C’est le meilleur mode d’organisation politique. Le président du Mouvement national des jeunes de l’URD rappellera que l’un des piliers de la démocratie reste la tenue des élections libres, transparentes, crédibles, apaisées et acceptées par tous. Il invitera les jeunes à s’informer, se former, s’engager, s’approprier de tous les textes régissant la vie politique et à proposer des solutions de sortie de crise.
«Aujourd’hui, il s’agit, plus de parler de l’avenir des jeunes, mais de comprendre que ceux-ci ont un rôle primordial à jouer dans la démocratie et la préservation de nos traditions. Il ne s’agit non plus de revenir en arrière, mais d’allier le meilleur de nos valeurs traditionnelles à l’aspiration légitime de modernité pour une société où chacun trouve sa place et peut s’épanouir», a déclaré la présidente de la Cofor, Mme Zéinab évelyne Jacques. Pour elle, le jeune Malien doit être l’agent du changement et participer à la consolidation de notre démocratie. Cela en défendant les principes de liberté, d’égalité et de fraternité.
À l’en croire, la démocratie qui n’est pas un acquis doit être nourrie davantage. «Les jeunes peuvent se faire porteurs du changement. Il leur revient de façonner un Mali plus stable, plus démocratique et plus respectueux de ses valeurs profondes», a insisté la présidente de la Cofor-Mali». Et d’ajouter que la conférence-débat est une occasion pour réfléchir et mener des actions concrètes vers des changements réels de nos politiques.
Créée le 15 juin 2021 à Bamako, la Cofor qui regroupe les jeunes leaders, œuvre pour la formation massive des jeunes dans la politique, la gouvernance publique, la citoyenneté active. Mais aussi à promouvoir une culture politique et citoyenne chez les jeunes.
La Cofor s’emploie également à la consolidation de la paix, à l’unification des couches juvéniles et à la refondation de notre pays. Cela, conformément à sa devise «Agir pour construire».
Sidi WAGUE
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.