
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kangaré, Mme Kodio Fatoumata Tangara et l’ancienne ministre de l’Environnement, Mme Keïta Aïda M’Bo, plantent un arbre
Elle a planté, jeudi dernier, plus de 750 pieds d’eucalyptus dans la zone de
servitude du fleuve Sankarani longeant la digue de protection du périmètre
irrigué de Sélingué, à quelques kilomètres du barrage hydroélectrique de
Sélingué sur les berges du fleuve. Cette
activité qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de reboisement, a
été lancée par le sous-préfet de l’arrondissement de Kangaré, Mme Kodio
Fatoumata Tangara. La forte délégation mobilisée à cet effet était conduite par
l’ancienne ministre de l’Environnement, Mme Keïta Aïda M’Bo.
Justifiant
la pertinence de cette action, la présidente de l’Ong, Mme Keïta Aïda M’Bo a
expliqué que notre pays est confronté au déboisement incontrôlé, à la
désertification et au changement climatique. «Chaque arbre que nous
plantons est une bouffée d’oxygène pour notre atmosphère, car les arbres
séquestrent le carbone. C’est également un abri pour la faune, et un espoir
pour nos générations futures. Nous ne devons pas oublier que les arbres sont
les gardiens de notre équilibre écologique.
Ils filtrent l’air que nous
respirons, protègent nos sols de l’érosion, et même contribuent à réguler le
climat», a souligné Mme Keïta. En effet, le Mali ne compte que 17,4 millions
d’hectares de forêts sur 32 millions recensés en 2002, selon la direction
générale des eaux et forêts. D’où le choix de l’ONG Energia Mali qui, depuis
2018, contribue de manière significative aux campagnes de reboisement. Elle a
déjà accompagné le village de Kélà avec la mise à terre de 650 plants d’espèces
locales à Badougou Nafadji dans le bosquet de feu Nancoma Keïta avec l’appui de
plus de 600 pieds de moringa et autres.
Le choix de Sélingué s’explique par le besoin d’accompagner les communautés locales en vue d’arrêter l’attaque d’un bras du fleuve par les dragues, une zone que les populations commencent à regarder comme un périmètre agricole, a insisté la présidente de l’Ong Energia-Mali. Elle dira que l’eucalyptus a été choisi, car elle a une croissance rapide et sa régénération est naturelle. Il supporte l’eau et résiste beaucoup à l’inondation, a-t-elle fait savoir.
Le
directeur régional des eaux et forêts de Bougouni a qualifié cette journée
d’acte citoyen. Ibrahim Maïga a salué Mme Keïta pour son engagement en faveur
de la protection de l’environnement. Il a rappelé qu’avec les multiples défis
environnementaux, les autorités politiques initient chaque année en saison des
pluies, depuis 1995, des campagnes de reboisement à travers l’opération Sahel
Vert. À cet effet, il a invité les bénéficiaires à entretenir ces arbres.
Le
président de la jeunesse de Baya a assuré que tout sera mis en œuvre pour
entretenir les arbres plantés. Broulaye Doumbia dira que ce reboisement est une
solution à la dégradation des digues du fleuve qui contribue à la
productivité des exploitations agricoles
du périmètre irrigué. Quant au maire de
la Commune de Baya, il a fait savoir qu’au mois de mars dernier, des étrangers
ont commis des actes de dragage qui ont dégradé les berges du fleuve.
«Ces personnes ont été traquées. Et lorsque l’initiative du reboisement est venue, nous avons décidé de commun accord, de planter ces arbres sur les parties qui ont été dévastées par les dragages», a expliqué Ogobara Kodio. La grande surprise de la journée a été la visite d’un crocodile quadragénaire logé dans l’enceinte du cantonnement des eaux et Forêts de Kangaré.
Makan SISSOKO
-.
En début d’année, une bonne partie de l’élite scientifique de l’Institut d’économie rurale (IER) a fait valoir ses droits à la retraite. Tiraillée entre l’inquiétude sur la relève et les petits remous autour de la régularité des statuts du personnel, la structure est aujourd’hu.
11,6 millions de tonnes de céréales sur 6,6 millions d’hectares. Ce sont les objectifs de production fixés cette année par le ministère de l’Agriculture pour la campagne agricole, qui démarre dans un contexte jugé favorable à plus d’un titre. Sur la question, le ministre de l’Agricul.
Quarante-quatre documents scientifiques, dont 28 rapports d’activités et 16 propositions de recherche, seront examinés au cours de la 31è session du Comité de programme de l’Institut d’économie rurale (IER), ouverte hier au Centre régional de recherche agronomique (Crra) de Sotuba..
17 millions d’euros, environ un peu plus de 11 milliards de Fcfa. C’est le montant mobilisé pour faciliter l’insertion socioprofessionnelle de 5.500 jeunes dans le cadre du Projet formation professionnelle pour la jeunesse au Mali «Chinfinw ka Baara sira». En français, le chemin des jeunes.
Le 21 juin marque la Journée internationale de la girafe. Moins médiatisée que d’autres espèces emblématiques, la girafe traverse une crise silencieuse. En trois décennies, sa population mondiale a chuté de plus de 150.000 à environ 117.000 individus, soit une baisse alarmante de 30 %, sel.