Les administrateurs de la société lors de la conférence de presse
Fondée en 1965 grâce à un
partenariat entre le Mali et la Chine, la Sonatam est devenue au fil de son
existence un pilier de l’économie nationale, alliant innovation, performance et
responsabilité. Privatisée en 2002, l’entreprise s’appuie sur une gouvernance
solide, des actionnaires tels que l’État malien, le groupe Laïco, Coralma
international et le club des investisseurs privés maliens.
Le président du conseil
d’administration de la Sonatam a révélé que pour célébrer les 60 ans de
l’entreprise, la société arbore une nouvelle identité visuelle et un logo
spécial, symboles de l’héritage de la société et de sa vision tournée vers
l’avenir. S’agissant de cette vision futuriste, Mamadou Traoré dira que la
stratégie de la société reposera sur trois piliers fondamentaux. Ces piliers
seront axés sur l’innovation, avec des investissements continus dans des
technologies de pointe.
La société envisage de renforcer la politique de la
responsabilité sociétale des entreprises (RSE) à travers des actions concrètes
pour le bien-être de ses employés, mettant l’accent sur le respect de
l’environnement et une contribution au développement des communautés locales.
La Sonatam entend donner un coup d’accélérateur à la compétitivité, en
répondant aux besoins des consommateurs, tout en consolidant la position de
leader de la société dans l’industrie.
Mamadou Traoré a expliqué
que l’année 2025 sera riche en événements avec des journées portes ouvertes,
des actions sociales, renforçant l’engagement de l’entreprise envers les
communautés. Il est prévu également des campagnes de sensibilisations, mettant
en lumière la lutte contre la fraude et l’importance de la conformité aux
normes.
Le président du conseil
d’administration de la société a expliqué que le succès de la Sonatam est le
fruit d’un engagement collectif. «Au fil des décennies, nous avons su tisser
des liens solides avec nos partenaires institutionnels et nos autorités de
tutelle», a-t-il apprécié. Il a remercié les douanes maliennes, les services
des Impôts, la direction générale du commerce, de la consommation et de la
concurrence (DGCC), la gendarmerie et la police nationales, ainsi que les
structures qui accompagnent la Sonatam dans sa mission de tous les jours. Grace
a cette collaboration exemplaire, a poursuivi le PCA, «nous avons su relever de
nombreux défis, notamment dans la lutte contre la fraude, un fléau que nous
combattons avec détermination aux cotés des autorités».
Par ailleurs, Mamadou
Traoré a indiqué qu’en 60 ans, la Sonatam a traversé des périodes de prospérité
comme des moments de crise. «Mais ce qui
nous a toujours distingués, c’est notre capacité à nous réinventer, à
transformer les défis en opportunités et à rester fidèles à notre mission.
Aujourd’hui, nous posons les bases des 20 prochaines années avec la même ambition
et le même engagement», a-t-il annoncé.
Et de déclarer qu’en six décennies, l’entreprise a contribué de manière significative à l’économie nationale, avec des versements importants en droits et taxes. En effet, la Sonatam est un gros contributeur dans l’économie nationale avec plus de 800 milliards de Fcfa de droits et taxes versés entre 2002 et 2024, dont plus de 50 milliards de Fcfa en 2024, versés au Trésor public, consolidant les ressources nationales.
Abdoul Karim COULIBALY
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.