
On notait la présence de la présidente
de l’Ampa, Mme Maïga Aminata Traoré, et de la spécialiste en handicap et
réadaptation à la direction nationale du développement social, Mme
Coulibaly Fatoumata Dicko. Cette journée
visait à renforcer les connaissances des leaders communautaires, religieux,
politiques et membres de la société civile sur
le handicap. Mais aussi d’informer et sensibiliser les participants sur
les effets néfastes des approches et comportements discriminatoires vis-a-vis
des personnes en situation de handicap.
Selon Fatoumata Dicko,
dans la loi n°027 relative aux droits
des personnes vivant avec un handicap, sont décrites comme personnes
handicapées celles qui présentent une incapacité physique, mentale,
intellectuelle, sensorielle durable, dont l’interaction avec diverses barrières
peut faire obstacle à sa pleine et effective participation à la vie de la
société sur les bases d’égalité. Cependant, c’est à cause de ces différences,
a-t-elle déploré, que ces personnes subissent diverses formes de discrimination
et sont souvent victimes de rejet social, voire d’assassinat.
Pour la
présidente de l’Ampa, le handicap sous toutes ses formes doit être mieux pris
en compte, en développant des outils innovants et adaptés aux différents
besoins d’apprentissage. Elle a demandé la disponibilité de ressources
supplémentaires, mais aussi la compétence numérique au service de l’inclusion
et la formation des enseignants aux principes qui fondent une éducation
accessible à tous. Mme Maïga Aminata Traoré a aussi souhaité l’instauration de
mesures qui favorisent l’accès à un emploi décent pour toutes les personnes
handicapées dans les secteurs public et privé.
«Nous interpellons les autorités à prendre en compte nos besoins
spécifiques dans l’avant-projet de nouvelle Constitution et dans les différents
textes de réforme institutionnelle, ainsi que la mise en place du comité de
suivi des recommandations de la loi n°027 et son décret d’application»,
a-t-elle dit. Et de déclarer que des avancées ont été enregistrées, notamment
la ratification de de la Convention internationale relative aux droits des
personnes handicapées et son protocole facultatif en 2006, l’adoption de la
Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relative aux droits des
personnes handicapées, la loi n°027 et son décret d’application relatif à la
protection des droits des personnes vivant avec un handicap (adopté en
septembre 2021).
S’y ajoute l’intégration de 42 personnes en situation de handicap à travers un recrutement dérogatoire à la Fonction publique de l’État. Le psychologue Ségné Sangaré, qui a participé à la conférence, dira que le handicap commence au niveau de la famille par les mauvaises perceptions des membres de celle-ci et de la société. Et d’ajouter qu’une personne en situation de handicap doit être aimée, appréciée positivement et encouragée à mener des activités socio-professionnelles. Il a conseillé ces personnes à ne pas se laisser affecter par leur état quelles que soient les circonstances.
Baya TRAORE
Le trouble érectile, ce mal qui affecte certains hommes n’est pourtant pas une fatalité. Devenu le cauchemar des femmes, le phénomène diffère de l’éjaculation précoce. Il peut dériver de problèmes physiques ou psychologiques.
A peine 30 ans, célibataire de son état, née d’une malformation congénitale, Aissata Magassouba met ce handicap physique à profit pour s’imposer dans le domaine de la comédie sur le plan national et international..
D’aucuns pensent que cette pièce de tissu a vu le jour avec les religions monothéistes. Pourtant, elle a servi notamment d’outil de communication et d’expression des sentiments.
Ce Programme s’articule autour de trois axes d’intervention. Ceux-ci se rapportent au renforcement de l’efficacité institutionnelle, à l’amélioration de la chaîne de valeur et au développement des affaires dans le secteur eau et assainissement, et au renforcement de la formation profess.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, a remis, jeudi dernier, des dons de vivres et de non vivres à l’Association pour la défense des droits des aides ménagères et domestiques (Addad). C’était au siège d’Addad à Yirimadio e.
Les hommes en parlent.