
L’Essor : Comment se passent les préparatifs de la CAN, Côte d’Ivoire 2023 ?
François Albert Amichia : Permettez-moi d’abord de rendre un vibrant hommage aux 8 clubs qui viennent de participer la 3è édition de la Ligue des champions féminine. Nous avons assisté à une belle compétition qui a fait vibrer la population ivoirienne pendant 15 jours; notamment celles de Korhogo et San-Pedro. J’ose espérer que toutes les délégations se sont bien senties en Côte d’Ivoire et sont reparties de mon pays avec de beaux souvenirs.
Pour en revenir à votre question, les préparatifs de la CAN 2023 se passent bien, Dieu merci, la Ligue des champions féminine était un test pour la Côte d’Ivoire, elle s’est bien passée et nous avons tiré beaucoup d’enseignements de ce tournoi.
Pour la CAN 2023, cinq villes vont accueillir les stars du continent africain, à savoir Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, San-Pedro et Korhogo. Les matches se disputeront dans six stades qui sont : le stade Olympique Ebimpé (60.000 places, ndlr) le stade Félix Houphouët-Boigny (45.000 places, ndlr), le stade de la Paix à Bouaké (40.000 places, ndlr), le stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro, le stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo et le stade Laurent Pokou de San-Pedro (20.000 places chacun, ndlr). 39 ans après sa première CAN, la Côte d’Ivoire va accueillir l’Afrique, à nouveau la planète foot du continent et depuis juillet dernier, le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (COCAN, ndlr) a mis en place des Comités locaux d’organisation (COLOCAN) dans les villes qui vont abriter la compétition. Nous avons baptisé cette 34è édition de la CAN «CAN d’hospitalité».
Aujourd’hui, il règne un enthousiasme et un
grand intérêt pour la compétition au sein des populations. Nous recevons les
courriers des restaurateurs, des artisans, des hôteliers. Tous ces artisans
veulent avoir leur part et jouer leur partition dans l’organisation. C’est pour
vous dire, que c’est tout un peuple qui est mobilisé pour accueillir non
seulement les 24 pays qualifiés, mais aussi l’Afrique tout entière ou tout
simplement les amoureux du football.
J’invite déjà les délégations, à ne pas
attendre janvier pour venir, je souhaite que les supporters viennent dès
décembre pour fêter la nouvelle année avec nous. Le gouvernement ivoirien tient
à faire de cette CAN un moment pour découvrir la Côte d’Ivoire telle qu’elle
est aujourd’hui et tous les départements ministériels sont mobilisés à cet
effet. Sur le plan sécurité, j’ai eu un échange avec mon frère du département
de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, nous avons
réfléchi aux meilleures stratégies de gestion des foules, de sécurisation
générale, de facilitation d’accès au territoire ivoirien à tous ceux qui viendront
pour cette CAN. La rencontre visait également à évaluer les défis à relever. Il
est important que l’image de la Côte d’Ivoire soit préservée, avant, pendant et
après la CAN.
L’Essor : Pourquoi le COCAN a décidé de loger les équipes dans les villages CAN ?
François Albert Amichia : Pourquoi ce choix ? C’est très simple, nous avons construit 32 cités CAN pour isoler les athlètes. Sur place, les équipes seront plus en sécurité que dans les hôtels. La décision n’est pas encore définitive, parce qu’il y a des équipes qui ne veulent pas être dans les cités. Nous espérons que ces sélections reviendront à de meilleurs sentiments, le cas échéant, le COCAN respectera leur décision et prendra toutes les dispositions pour assurer leur sécurité. Je rappelle qu’il y a souvent des bouchons sur les routes en Côte d’Ivoire et que les village CAN ne sont pas loin des stades. C’est pour toutes ces raisons que le COCAN souhaite que les équipes soient sur ces sites.
Après la CAN, les Ivoiriens pourront exploiter ces cités et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Nous envisageons de laisser un héritage au pays. Pour ce faire, nous sommes en train de bâtir dans une démarche inclusive, un ensemble de biens matériels et immatériels, à laisser comme héritage à la Côte d’Ivoire et à sa population.
L’Essor : Avez-vous un message ?
François Albert Amichia : La CAN 2023 est un challenge très important pour la Côte d’Ivoire. Depuis 2017, nous avons mis en place un Comité d’organisation que je préside même pour pouvoir remplir le cahier de charges de la Confédération africaine de football. Nous sommes au four et au moulin pour que toutes les délégations puissent être à l’aise en Côte d’Ivoire comme si elles étaient chez elles. Aujourd’hui, nous sommes prêts, il n’y a pas de problème au niveau des stades et la CAF a envoyé des émissaires pour une visite au stade Alassane Dramane Ouattara «Ebimpé» qui a été concluante, Dr Patrice Motsepe (le président de la CAF, ndlr) a pu voir que la Côte d’Ivoire est prête, car il a vu l’engouement du public et l’état des stades. Cette CAN est l’occasion pour la jeunesse ivoirienne et africaine de se retrouver, de tisser des liens, de les renforcer et de réaliser des affaires. Nous sommes impatients de recevoir l’Afrique et souhaitons, déjà, «Akwaba» (bienvenue, ndlr) à toutes les délégations.
Propos recueillis par
Djeneba BAGAYOGO
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