
Le ministre Diallo félicite ses interlocuteurs pour tous les investissements faits dans ce secteur
Le ministre de l’Industrie
et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a rencontré, hier dans les locaux de
son département, l’ensemble des producteurs de ciment et acteurs de la chaîne
d’approvisionnement. Objectif : échanger avec eux sur l’approvisionnement
du pays en ciment, son accessibilité aux Maliens, sa disponibilité et voir
ensemble comment baisser de façon très significative son prix afin de lutter
contre toute inflation.
Tout d’abord, le ministre a
tenu à féliciter ses interlocuteurs pour tous les investissements faits dans ce
secteur. En plus des efforts déjà consentis, a-t-il révélé, beaucoup d’autres
sont en cours pour qu’en 2026, notre pays soit autosuffisant en ciment. Selon
le ministre Moussa Alassane Diallo, les besoins annuels de notre pays en ciment
sont estimés à 3.600.000 tonnes.
Les «investissements en cours vont nous amener
en fin 2025 et courant 2026 à l’autosuffisance», a-t-il assuré, précisant
qu’aujourd’hui, «on va vers les 2 millions de production annuelle». Pour lui,
la combinaison de ces trois facteurs va permettre aux Maliens de bénéficier
pleinement des effets bénéfiques de tous ces investissements.
Au cours de la rencontre,
les acteurs ont promis de se réunir la semaine prochaine pour adopter des
mesures par rapport à la baisse du ciment. Saluant cette approche du ministère
de tutelle, le directeur général de Ciments de l’Afrique (Cimaf), Ousmane
Diallo, a estimé que cette initiative répond à l’un de leurs souhaits, celui de
réunir tous les acteurs du secteur afin de trouver les voix et moyens pour que
la population bénéficie du ciment produit au niveau national à un prix
accessible.
Pour rappel, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, avait instruit le gouvernement d’inscrire dans ses priorités les préoccupations des populations, notamment la disponibilité des produits alimentaires et des biens d’équipements. Dans cette dynamique, un Plan d’action a été élaboré en concertation avec le ministère de l’Industrie et du Commerce ainsi que l’ensemble des composantes du secteur privé. Ce plan a été validé le 13 janvier dernier par le chef du gouvernement.
Fadi CISSE
La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) a organisé, hier au Parc des expositions de Bamako, la session 2025 de son Assemblée consulaire. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, en présence du président de la Ccim, .
Nos commerçants ont promis de rester dans la continuité des dispositions prises l’année passée pour le bon déroulement de cette période de grande consommation. Avant d’assurer que les citoyens auront accès aux denrées de base dans la plus grande facilité et à un prix raisonnable.
La radio est un outil incontournable d’alerte des populations, de diffusion des messages de prévention. Elle contribue aussi à l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes.
Cette guerre empêche notre pays d’avoir accès à des ressources sur le marché sous-régional et international. Elle concerne également nos sociétés et entreprises publiques, explique le ministre chargé du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population en amélioration leurs conditions de vie.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.