
Les participants échangent sur les défis afin de mieux répondre aux préoccupations
La ministre de l’Entrepreneuriat
national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck,
a présidé hier à Siby dans la Commune du Mandé, le cadre de concertation des
structures nationales et régionales relevant de son département. Cette 1ère édition qui se
déroule du 30 janvier au 1er février au Centre agro-alimentaire de Siby (CAAS), réunit plus de 100 participants.
Durant ces trois jours, ils
vont échanger sur les défis actuels, les cerner et les traduire en opportunités
afin de mieux répondre aux préoccupations essentielles des usagers. Aussi,
vont-ils débattre de la problématique du développement du capital humain comme
un vecteur incontournable de renforcement de l’employabilité des adultes,
jeunes et femmes en vue d’accroître leurs chances d’accéder à l’emploi.
En outre, le renforcement
de la synergie d’actions entre les structures en charge des questions
d’entrepreneuriat, d’emploi et de formation professionnelle sera au cœur des
échanges en vue de rehausser les actions de développement de la formation
professionnelle et de la promotion de l’emploi.
La ministre Oumou Sall Seck
relèvera que les attentes de la population, surtout celles des jeunes, sont
pertinentes et justifiées. «En réussissant les différents axes sur la
gouvernance de la Politique nationale du gouvernement, ils pourront atténuer
considérablement le chômage et offrir de grandes opportunités qui répondront
aux besoins des jeunes en améliorant leurs conditions de vie», a fait savoir la
première responsable du ministère en charge de l’Emploi.
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour l’année 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population. C’est un espace propice pour avoir un travail participatif avec l’ensemble des directeurs et techniciens concernés, a déclaré la ministre.
Pour y arriver, elle
propose aux participants de faire d’abord un état des lieux pour évaluer ce qui
a été réalisé durant ces dernières années, voir ce qui a marché ou pas dans
leurs services respectifs. Occasion également de se pencher sur les pistes de
solutions qui permettront au département d’enrichir sa vision et de dresser un
schéma mieux organisé et structuré.
Mme Oumou Sall Seck a
informé qu’un Programme national est déjà élaboré et que des sacrifices se
feront pour l’atteinte des objectifs fixés. «J’ai eu le temps, après deux mois
à la tête du ministère, de me faire une idée de toutes les compétences au
niveau des directions nationales, régionales et des centres de formation
professionnelle.
Les potentialités, ce sont d’abord les capacités techniques dont nos structures regorgent. C’est aussi cette volonté de les mettre ensemble pour sortir quelque chose de consistant et nous permettre de travailler», a-t-elle déclaré. Et de se réjouir que les résultats déjà obtenus révèlent une implication très active et constante de la majorité des cadres du département.
Fadi CISSE
La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) a organisé, hier au Parc des expositions de Bamako, la session 2025 de son Assemblée consulaire. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, en présence du président de la Ccim, .
Nos commerçants ont promis de rester dans la continuité des dispositions prises l’année passée pour le bon déroulement de cette période de grande consommation. Avant d’assurer que les citoyens auront accès aux denrées de base dans la plus grande facilité et à un prix raisonnable.
La radio est un outil incontournable d’alerte des populations, de diffusion des messages de prévention. Elle contribue aussi à l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes.
Cette guerre empêche notre pays d’avoir accès à des ressources sur le marché sous-régional et international. Elle concerne également nos sociétés et entreprises publiques, explique le ministre chargé du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.
Les besoins annuels de notre pays en ciment sont estimés à 3.600.000 tonnes, a précisé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur.