
La Côte d’Ivoire, notre voisin du Sud sera, en
effet, le prochain adversaire des Aigles avec comme enjeu principal, une place
dans le dernier carré de la CAN. C’est un énorme défi qui attend les hommes du
sélectionneur national, éric Sékou Chelle, surtout quand on sait que les
éléphants de Côte d’Ivoire ont le moral gonflé à bloc, après l’exploit réalisé
en huitièmes de finale face au Sénégal, champion d’Afrique en titre (1-1 puis
5-4 aux tirs au but). Exceptés le milieu de terrain ivoirien, Franck Kessié
qui, la veille du match, avait dit à ses compatriotes de «rester calmes parce
que la Côte d’Ivoire va se qualifier» et un Sénégalais qui a déclaré sur les
antennes d’une radio étrangère que «le Sénégal n’a jamais battu la Côte
d’Ivoire en phase finale de CAN et n’a aucune chance de le faire cette année»,
personne ne s’attendait à voir les Ivoiriens réaliser un tel exploit. La
qualification de l’hôte de la CAN face au détenteur du trophée était d’autant
plus improbable que les éléphants avaient été humiliés 4-0 par la Guinée
équatoriale lors de leur dernier match de poules.
Auparavant, les doubles champions d’Afrique
(1992, 2015) avaient été défaits 1-0 par le Nigeria (2è journée). Après ces
deux revers, les carottes semblaient presque cuites pour la sélection
ivoirienne, mais l’hôte de la CAN a finalement été repêchée en tant que
meilleur troisième. Lundi 20 janvier contre les Lions de la
Teranga, les éléphants sont apparus complètement métamorphosés. Non seulement,
l’hôte de la CAN a dominé son adversaire dans le jeu et dans l’impact, mais il
a surtout livré un match référence d’un niveau technique digne des grandes
équipes. L’orgueil, la détermination, la combativité, les éléphants ont mis
tous les atouts de leur côté face aux Sénégalais et il ne fait guère de doute
que l’équipe s’est lâchée avec cette rencontre et s’affirme désormais comme une
prétendante au sacre. Cela écrit, le choc avec les Aigles n’est pas gagné
d’avance pour l’hôte de la CAN et promet une belle empoignade qui fait déjà
saliver les supporters maliens.
Avant même le coup d’envoi de cette 34è
édition de la CAN, certains inconditionnels des Aigles répétaient à l’envi que
leur souhait est de voir les hommes d’éric Sékou Chelle croiser le fer avec les
éléphants. L’explication est simple : parce que la plupart des supporters
maliens sont convaincus que la sélection nationale a aujourd’hui les qualités
techniques suffisantes pour rivaliser avec les éléphants. L’argument principal
développé par ces inconditionnels est le bon comportement des Aigles face à la
sélection ivoirienne, lors du dernier Côte d’Ivoire-Mali, le 12 septembre 2023
au stade Alassane Ouattara. Le match avait été arrêté pour cause de pluie après
45 minutes de jeu et les deux équipes étaient à égalité 0-0.
Ce jour-là, les joueurs d’éric Sékou Chelle
sont apparus nettement supérieurs aux éléphants et les spectateurs présents au
stade Alassane Ouattara ont été unanimes à dire que le Mali allait l’emporter,
si la rencontre s’était poursuivie. Quatre mois après ce match raté, les deux
sélections se retrouvent à nouveau, cette fois au stade de la Paix de Bouaké
avec comme enjeu, une place en demi-finale. Ce sera la 40è confrontation entre
Maliens et Ivoiriens, toutes compétitions confondues avec un bilan largement en
faveur des éléphants : 25 victoires, contre seulement 4 pour les Aigles
et 10 nuls.
La dernière victoire de la sélection nationale face à la Côte
d’Ivoire remonte à 1995 et de cette date à cette année, les deux équipes se
sont affrontées 15 fois pour 11 succès des éléphants et 4 nuls. Ces
statistiques plaident en faveur de la Côte d’Ivoire, mais comme on a coutume de
le dire, chaque match a ses vérités et les statistiques sont faites pour être
battues. Aussi, les derbys ont toujours une saveur particulière et on peut
parier que ce 40è Mali-Côte d’Ivoire ne fera pas exception à la règle.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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