Pour la
circonstance, quatre membres du gouvernement et le secrétaire général du
ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda, à la tête d’une forte
délégation de ce département étaient venus, hier, témoigner de leur soutien aux
enseignants et élèves. Les visiteurs ont suivi dans différentes salles la leçon
modèle sur le thème de la rentrée : «Dangers de l’usage du téléphone
portable sur les performances scolaires». Les enseignants ont mis l’accent sur
les impacts négatifs de l’usage de cet appareil sur la performance des élèves
et le rôle de la famille et de l’école face à son usage inapproprié.
Le
ministre de la Jeunesse et des Sports,
chargée de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a invité les
acteurs de l’école à s’impliquer davantage pour la réussite de l’année
scolaire. Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a aussi souligné que l’enseignement est
l’investissement le plus important, avant de réitérer l’engagement des
autorités à accompagner l’école. Selon lui, la qualité de l’enseignement et la
responsabilité des parents sont capitales pour le succès de l‘élève.
Pour
sa part, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,
Mme Coulibaly Mariam Maïga a invité les élèves à se concentrer sur les
études. Selon elle, les conseils prodigués au cours de la leçon modèle
doivent guider les écoliers jusqu’à la fin de l’année. Il s’agit d’éviter
l’usage des téléphones pendant l’année scolaire.
Le président du Comité de gestion scolaire
(CGS) de l’école fondamentale publique a souhaité la construction d’une école
fondamentale I (premier cycle) dans la même cour que le fondamental II (second
cycle). Adama Fomba a expliqué que cette réalisation permettra d’éviter les
nombreux accidents dont sont victimes les élèves lors de la traversée de la
route pour rejoindre l’établissement fondamental I se trouvant de l’autre côté
du goudron. Le responsable du CGS a émis le vœu de voir l’établissement
cloturé.
Le
directeur de l’Académie d’enseignement de Kalaban coro a confirmé que la
rentrée scolaire est effective dans sa circonscription. Mahamane Alpha a salué
la présence des membres du gouvernement qui témoigne, selon lui, de
l’importance que les autorités de la Transition accordent à l’école.
«Nous
avons désormais interdit le téléphone à l’école. Nous avons invité les parents
à veiller au bon usage du téléphone par les enfants, voire l’interdire», a-t-il
relevé, avant de rendre hommage au maire de la Commune de Mountougoula pour les
efforts consentis, notamment en approvisionnement en eau potable. Cette reconnaissance a été matérialisée par
une attestation et un Ciwara.
L’édile a promis de persévérer dans ses actions à travers la construction de trois nouvelles salles de classes d’ici la fin du mois de décembre. Précisons que l’école fondamentale publique II de Dialakorobougou compte 356 dont 180 filles. L’Académie d’enseignement de Kalaban coro compte 189.598 élèves dont 89.512 filles au fondamental I. Ils sont au fondamental II 56.704 élèves dont 27.573 filles. Au cours de l’événement, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a remis des kits scolaires (cartables, stylos et cahiers) aux élèves.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
