
Tous nos compatriotes sont exhortés à participer au processus et apporter leurs observations
Objectifs : échanger, partager avec ceux-ci les Termes de référence (TDR) du
document du Dialogue, leur rappeler ses enjeux afin qu’ils s’investissent au
niveau de leurs bases pour sa réussite. Il s’agissait aussi de recueillir les
conseils, propositions et solutions de ces organisations syndicales pour
préparer la phase nationale du Dialogue.
La ministre de
l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme
Bagayoko Aminata Traoré, a reconnu que les syndicats jouent un grand rôle dans
le dialogue, la paix et la réconciliation par leur capacité de mobilisation. Son collègue de
l’éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané est du même avis, mais estime surtout que le dialogue reste essentiel.
«Il n’y a pas de société paisible sans dialogue», pense simplement le ministre
Sy Savané, avant de soutenir que l’école est un espace du donner et du
recevoir, mais aussi du dialogue permanent. «Nous devons nous donner la main
pour sortir de ce carcan afin de construire notre beau pays», a conseillé le
ministre de l’éducation nationale.
Pour le ministre du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue social, Dr Fassoun Coulibaly, il était nécessaire de
recueillir les préoccupations des travailleurs pour faire un front commun afin
de restaurer une justice sociale.
Le président du
Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), Habib Sylla également membre du
Comité, estime que le Dialogue inter-Maliens a pour objectif de rassembler nos
compatriotes afin qu’ils s’expriment, parlent d’une seule voix autour de leurs
préoccupations et se pardonner pour avancer. Les organisations syndicales sont
aussi invitées à s’inscrire dans la dynamique du Dialogue inter-Maliens.
Moussa Sériba
Traoré, participant à la rencontre explique simplement que le dialogue doit
plancher aussi sur la situation des jeunes. Je suggère que le Dialogue
inter-Maliens se base sur la formation professionnelle. «Il faut offrir de
l’emploi aux jeunes. Cela baissera la tension et mettra fin à la crise».
Pour sa part, la
secrétaire générale par intérim de la Centrale démocratique des travailleurs du
Mali (CDTM), Mme Simpara Assitan Keïta, rappellera que toutes les
préoccupations des Maliens ont été évoquées et prises en compte lors des Assises
nationales de la refondation (ANR). Elle explique clairement et sans langue de
bois sa position. Pour elle, le Dialogue
inter-Maliens est simplement une rencontre de plus. La syndicaliste prône plus
de justice sociale entre les Maliens et propose d’instaurer une journée
nationale du pardon et de l’équité.
Après des échanges intéressants, le président du comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens, l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, a rappelé ce qui prévaut dans l’organisation de ce processus de dialogue.
«Le chef de l’état
nous a instruit de ne négliger personne et à faire appel à tous les Maliens. Il
a aussi souhaité que chaque Malien s’exprime et propose des solutions qui nous
permettront de sortir de ces crises récurrentes», a-t-il déclaré. Et d’exhorter
tous nos compatriotes à participer au processus et apporter leurs observations.
Pour lui, le moment est venu de mettre la balle à terre et de se dire toutes
les vérités pour avancer.
Il est utile de
rappeler que le comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la
réconciliation nationale a été initié par le président de la Transition, le
colonel Assimi Goïta, lors de son discours à la Nation le 31 décembre 2023. Le
comité créé par décret 0053 du 26 janvier 2024 a été officiellement installé le
5 février 2024 par le chef de l’État.
Sa mission première est de préparer les
conditions favorables à un dialogue direct entre les Maliens et d’élaborer les
TDR de ce processus. Il entend éradiquer les racines des conflits communautaires
et réconcilier les cœurs et les esprits de tous les Maliens. Afin de tourner la
page du passé et avoir des issues favorables au développement endogène et
harmonieux de notre pays.
Pour l’organisation du Dialogue inter-Maliens, se tiendront du 13 au 22 avril prochains, les phases communes. Celles régionales, mais aussi au niveau des ambassades et du District de Bamako auront lieu entre le 20 et 22 avril prochain.
Sidi WAGUE
La Coalition des forces juvéniles pour le renouveau (Cofor-Mali) a présenté le week-end dans un hôtel de la place, son plan d’actions et sa vision globale 2025 à ses partenaires politiques, institutionnels, techniques, financiers et sociaux. Occasion pour la coalition de renforcer son partena.
L’Institut des sciences humaines (ISH) a tenu, hier dans ses locaux à Sotuba, la 18è session de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par le directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Fana Tangara. C’était en présence du dir.
L’opération Sounkalo solidarité se déroulera sur l’ensemble du territoire. Elle sera marquée par la rupture collective du jeûne, des dons de vivres, des consultations gratuites à l’endroit des fidèles musulmans et chrétiens.
Le 2è atelier sur le renforcement des capacités des acteurs de l’éducation au Mali en matière d’environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices (EAS), de santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS) s’est ouvert, hier à l’Académie malienne des langues (Amalan)..
64 étudiants dont 8 femmes de la Faculté de droit public (FDPU) qui relève de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) ont décroché le Master droit de la commande et des fiances publiques (MDCFP) après 18 mois de formation. Ces nouveaux diplômés représentent la promotion Dr Chienkoro Dou.
La Journée internationale de la langue maternelle est célébrée le 21 février. À cette occasion, nous nous intéressons aux 13 langues nationales déclarées officielles par la Constitution du 22 juillet 2023 en son article 31.