
Dans le cadre de l’éducation inclusive, l’ONG Sightsavers a organisé, mardi dernier dans un hôtel de la place, un atelier de restitution des résultats du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministères de l’Éducation des États et gouvernement de la Francophonie (Pasec) inclusif pour des enfants handicapés sensoriels. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur pays de Sightsavers, Dr Boubacar Morou Dicko, et du chef de la section information communication de la direction nationale de la pédagogie (DNP), Idrissa Doumbia.
Le Pasec, qui a duré deux ans au Mali, a été réalisé en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et la Conférence des ministères de l’éducation des États et gouvernement de la Francophonie (Confemen). Il fait suite à la mise en accessibilité du test EGRA (lecture) inclusif aux enfants handicapés visuels en 2018 et 2019.
Ainsi, Sightsavers et ses partenaires ont testé la mise en inclusivité du test Pasec (lecture et maths) pour les enfants handicapés sensoriels. Cet atelier visait à présenter le processus utilisé pour la mise en œuvre du Pasec inclusif au Mali, partager les résultats et les ressources produits. Le but étant de s’inspirer des expériences des acteurs pour explorer leur utilisation plus large dans tout type d’évaluation, tests et examens nationaux. L’objectif était d’établir des recommandations et une feuille de route pour les prochaines étapes.
Selon le directeur pays de Sightsavers, les enfants handicapés sensoriels ont droit à l’éducation et doivent participer aux tests évaluations et examens pour mieux comprendre les défis et le progrès qu’ils rencontrent lors de leur apprentissage.
Pour ce faire, Boubacar Morou Dicko, dira qu’il ne s’agit pas de créer des tests qui leur soient spécifiques, mais plutôt de concevoir des tests plus inclusifs dès le départ.
Lors de ce projet pilote au Mali, a-t-il poursuivi, les consignes aux passateurs ont été complétées : à savoir une version pour les enfants aveugles, une pour les malvoyants, une pour les sourds profonds et une pour les enfants sourds modérés. «Nous nous dirigeons vers un partenariat avec la Confemen pour identifier quelles approches seront nécessaires à la mise en œuvre du Pasec 2024 inclusif aux enfants handicapés, quel que soit le type et la sévérité du handicap», a annoncé le directeur pays de Sightsavers. Et d’ajouter que l’analyse de ces tests permet, entre autres, l’amélioration des curricula scolaires et du contenu de la formation des enseignants.
Le chef de la section information et communication de la DNP a expliqué que cette rencontre vise à partager les informations reçues à travers les différents textes entre les partenaires et des personnes qui soutiennent les enfants en situation de handicap. «Le bilan est satisfaisant. C’est nous qui avons travaillé sur les outils afin de les adapter au niveau des enfants pour qu’ils puissent les comprendre et faire des exercices», a-t-il indiqué.
Idrissa Doumbia a ajouté que les difficultés rencontrées pendant l’exécution du projet ont notamment trait à la difficile compréhension des cours par les enfants au moment du processus de l’enseignement.
Le chef de la section information et communication a proposé de former les enseignants à l’utilisation de l’outil du Pasec pour qu’ils l’emploient dans les écoles.
«Nous avons beaucoup d’outils pour faire les évaluations. Si l’on associe l’utilisation de ces outils à la formation des enseignants, cela va aider l’enfant à mieux comprendre les différents outils qui sont soumis à leur appréciation», a estimé Idrissa Doumbia.
Quant au président de l’Union malienne des aveugles (Umav), Hadji Barry, il dira qu’à travers ce projet, plus de 300 enfants ont bénéficié de l’accompagnement matériel et didactique, y compris l’apprentissage de la lecture, l’accès au document et l’équipement en verres correcteurs. Et Hadji Barry de souhaiter que ce projet soit pérenne et que les acquis soient consolidés. Il a invité l’État à accompagner les partenaires pour que la scolarisation de ces enfants soit une réussite.
Baya TRAORE
Le trouble érectile, ce mal qui affecte certains hommes n’est pourtant pas une fatalité. Devenu le cauchemar des femmes, le phénomène diffère de l’éjaculation précoce. Il peut dériver de problèmes physiques ou psychologiques.
A peine 30 ans, célibataire de son état, née d’une malformation congénitale, Aissata Magassouba met ce handicap physique à profit pour s’imposer dans le domaine de la comédie sur le plan national et international..
D’aucuns pensent que cette pièce de tissu a vu le jour avec les religions monothéistes. Pourtant, elle a servi notamment d’outil de communication et d’expression des sentiments.
Ce Programme s’articule autour de trois axes d’intervention. Ceux-ci se rapportent au renforcement de l’efficacité institutionnelle, à l’amélioration de la chaîne de valeur et au développement des affaires dans le secteur eau et assainissement, et au renforcement de la formation profess.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, a remis, jeudi dernier, des dons de vivres et de non vivres à l’Association pour la défense des droits des aides ménagères et domestiques (Addad). C’était au siège d’Addad à Yirimadio e.
Les hommes en parlent.