Envies alimentaires pendant la grossesse : À écouter, sans en abuser

Pendant la grossesse, les femmes, en tout cas pour la plupart, ont une forte envie de manger certains aliments. Ces envies de la femme enceinte sont nombreuses et variées. Mais les spécialistes recommandent de ne juste pas en abuser, et d’adapter ses régimes à ces aliments. Il faut en avoir conscience : tout abus est nuisible.

Publié lundi 13 novembre 2023 à 06:15
Envies alimentaires pendant la grossesse : À écouter, sans en abuser

 Pr Amadou Bocoum


  


Pr Amadou Bocoum, gynécologue obstétricien au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré explique que les envies alimentaires de la femme enceinte sont des changements de la ration alimentaire qui surviennent généralement au cours de la grossesse en ayant des tendances vers des nourritures qu’elle ne consommait pas avant. Cela peut être une nourriture qu’elle n’aimait pas avant, mais elle raffolera de ces aliments pendant la grossesse.

 Ce sont des envies qui apparaissent généralement au cours du premier trimestre de la grossesse. Alors d’où viennent ces envies alimentaires ? Notre spécialiste dit, dans un premier temps, que c’est lié aux hormones de la grossesse. «Quand la femme tombe enceinte, le placenta produit des hormones qui vont entrainer un déséquilibre de l’organisme de la femme enceinte», dit-il. Ces hormones vont impacter le goût et l’odorat de la femme enceinte.

Certaines femmes qui ont une carence alimentaire cherchent à les combler. Ce qui signifie que ces envies alimentaires traduisent une carence dans l’organisme. Mais, par contre, relève Pr Bocoum, souvent ce sont des caprices. Chez d’autres, l’envie est d’ordre émotionnel. Lorsque certaines sont énervées, elles se mettent à manger et de façon incontrôlée avec des envies qu’elles-mêmes ne peuvent pas exprimer.


Le gynécologue avoue qu’il ne faut pas toujours céder aux envies des femmes enceintes. Surtout, pour les aliments qui peuvent avoir un risque pour la grossesse. Les femmes qui veulent manger à tout moment peuvent prendre excessivement du poids et s’exposer à des maladies comme l’hypertension artérielle. Le toubib conseille d’éviter l’adage qui dit qu’une femme enceinte doit manger pour deux personnes.

Au lieu de cela, il leurs recommande de manger selon le besoin, car le bébé a tout ce dont il a besoin à travers le sang. La femme enceinte doit faire pression sur elle-même en faisant attention aux risques qu’elle peut prendre. Cela permet d’éviter d’avoir des complications. Pour les éviter, Pr Bocoum conseille de ne pas manger les aliments trop gras, trop salés ou sucrés. «Il faut les consommer avec modération», prescrit-t-il. Mais le fait de les interdire aussi peut avoir un impact négatif sur elle-même et sur le développement de la grossesse.

Pour les femmes qui aiment manger l’argile, le toubib dit que cela a toujours un impact négatif sur la santé. Non seulement elles mangent ces kaolins même sans les laver et qui portent aussi des microbes. Et ces kaolins, une fois dans l’estomac, empêchent absorbtion du fer alors que cet élément est important pour la croissance du bébé.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Crise d’adolescence : Du fil à retordre pour les parents

Propre à la puberté, sa mauvaise gestion est marquée par un manque de communication avec les enfants, l’inaptitude à faire face à leurs problèmes personnels et des pratiques de maltraitance à leur égard. Ce qui peut souvent aboutir à des fugues régulières, des grossesses non désirées .

Lire aussi : Kidal : Des terroristes et moyens logistiques traités avec succès par l'armée

A l'issue des opérations menées hier vendredi, l'ėtat-major général des Armées a indiqué dans un communiqué rendu public ce samedi que des terroristes regroupés ont été neutralisés en plus de la destruction d'un véhicule camouflé.

Lire aussi : Journée mondiale du droit de l’enfant : Une note de plaidoyer remise aux autorités

Ce document stipule, entre autres, de mettre en place un outil de suivi des ressources spécifiquement réservées aux enfants, de porter le budget du ministère en charge de la Promotion de l’Enfant à au moins 3% du budget national. La note dit d’augmenter aussi les dépenses de santé à au m.

Lire aussi : Tabankort et Intilit : Les opérations aériennes dispersent des groupes terroristes

Le 18 novembre 2025, la Force unifiée de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a conduit une frappe aérienne à Tabankort, à 8 km de la frontière nigérienne, sur la base de renseignements confirmant un rassemblement de terroristes dotés d’une importante logistique..

Lire aussi : Mopti : renforcement des capacités des membres du comité consultatif de sécurité régional et des collectivités

Renforcer les capacités analytiques et pratiques des acteurs locaux afin de leur permettre d’intégrer l’approche «sensibilité aux conflits» dans la planification, la gouvernance et la sécurité locale, améliorer la compréhension commune des enjeux sécuritaires et de gouvernance locale d.

Lire aussi : Le livre de Seydou Traoré : La démocratie passée à la loupe

«Tant qu’on aura pas réglé la crise de Kidal, le Mali n’aura pas la paix. C’est pourquoi, il faut tout faire pour restaurer l’État dans toutes ses dimensions dans la région», a déclaré Seydou Traoré lors du lancement de son livre.

Les articles de l'auteur

Notre santé, Santé générale et bucco-dentaire : Tout commence par la bouche

«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 novembre 2025 à 08:40

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

Crise de carburant : Des hôpitaux de Bamako à l’abri

Dotés d’installations solaires dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, beaucoup d’établissements de soins de la capitale ne ressentent pas la crise de carburant à laquelle notre pays est confronté depuis un temps. Nous avons fait le tour de la ville pour faire le constat.

Par Fatoumata NAPHO


Publié jeudi 23 octobre 2025 à 13:01

Malformation ano-rectale : Une pathologie congénitale chez l’enfant

La malformation ano-rectale serait assez répandue même si on trouve qu’elle est sous diagnostiquée. En tout cas, certains spécialistes pensent qu’elle représente un réel problème de santé publique. Dr Mohamed Kassoum Djiré, chirurgien pédiatre au Centre hospitalier–universitaire (CHU) Gabriel Touré explique que c’est une maladie congénitale chez l’enfant, autrement dit il nait avec..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 20 octobre 2025 à 13:01

Santé publique : Pour la promotion d’un développement durable

Le 2è congrès de la Société malienne de santé publique (Somasap) se tient, depuis hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Cette rencontre scientifique d’envergure nationale et internationale a réuni experts, enseignants, chercheurs, praticiens et décideurs autour des enjeux majeurs de santé publique dans la sous-région sur le thème : «La santé publique au service du développement publique»..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 15 octobre 2025 à 07:49

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner