![Gestion des affaires publiques : Le programme Musow kafasojo baroni œuvre pour la participation des femmes](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1695629084.jpg)
La
cérémonie s’est déroulée sous la présidence de la ministre de la Promotion de
la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. C’était en
présence de la présidente de l’Association vison femme Mali, Mariam Keïta, de
la représentante pays du NIMD, Célia d’Almeida et de nombreux invités. Le
programme a débuté le 11 juin dernier
pour finir un mois après, soit précisément le 11 juillet dernier.
«Musow Ka
fasojo baroni» ambitionne de trouver la solution à la problématique de la participation
des femmes à la gestion publique. Ainsi 99 femmes issues de plusieurs tontines
de la Commune I, notamment Banconi, Doumanzana et Fadjiguila ont pris part à la
formation qui a duré trois semaines. Elle a surtout porté sur les thématiques
de la démocratie, de la citoyenneté active, du genre, de la gouvernance locale
et des droits humains.
Mariam
Keïta a rappelé qu’elle-même a reçu une formation de l’école politique
démocratique néerlandaise dans notre pays. Pour elle, il est tout a fait normal
de créer son association pour transmettre ses connaissances en démocratie à
d’autres femmes, notamment celles qui ne sont pas instruites en vue de leur
implication dans la gestion des affaires publiques. Et la patronne de
l’association de dire que toutes les femmes ont leur rôle à jouer pleinement
dans le développement du pays, qu’elles soient lettrées ou non. Avant de
rappeler que son association est constituée de femmes de tontines.
Cette première phase du programme a regroupé toutes les tontines des trois sites susmentionnés, en sélectionnant une femme par tontine ou tomba «la femme leader ou présidente de la tontine». Pour elle, le Mali kura se fait désirer et la refondation est la dynamique des autorités de la Transition.
C’est
pourquoi, elle a renforcé les capacités de ces femmes pour être des «maliden
kura», c’est-à-dire de nouvelles citoyennes maliennes qui connaissent
leurs droits et devoirs. Le programme compte aller à échelle et atteindre
d’autres quartiers de Bamako, voire les régions et cercles.
La
ministre en charge de la Promotion de la Femme a rappelé que le programme a
ravivé la volonté affichée du gouvernement à encourager la pleine participation
des femmes à la vie publique. Et de poursuivre que les tontines qui ont servi
de cadre d’apprentissage, d’échanges citoyens et de socialisation représentent
une aubaine pour les transformer en un espace de formation, en plus du rôle
économique. La ministre Mariam Maïga d’inviter les femmes formées à partager
leurs expériences avec d’autres en vue d’une large diffusion de l’information.
Elle a réitéré l’accompagnement de son département mais surtout sa volonté de
soutenir toutes les causes de la femme. Célia D’Almeida a expliqué que c’est un
privilège pour elle de voir la concrétisation de leur rêve à travers ce
programme. Mais surtout qu’à cœur vaillant rien d’impossible, avant de préciser
qu’au début, ce n’était pas évident de transformer les tontines de femmes à un
lieu de citoyenneté. Elle a aussi rappelé que sans l’implication massive de
femmes dans les affaires publiques, le développement ne saurait être possible.
La représentante des formateurs du programme, Anta Bocoum a exprimé la fierté de l’équipe de formation d’avoir partagé des connaissances acquises avec ces femmes. Quant aux bénéficiaires, elles ont témoigné de leur gratitude et promis d’être à la hauteur des attentes.
Amsatou Oumou TRAORE
Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants (JMTE), l’Association de bienfaisance pour l’enfance au Sahel et les initiatives citoyennes (Besic) a organisé, vendredi dernier à la Cité des enfants à Niamakoro, une journée de sensibilisation sur le t.
C’était indéniablement une belle fête. De nombreux invités ont répondu présent au Bal de costumes traditionnels organisé, le week-end dernier sur l’esplanade du Centre international de conférences de Bamako (CICB), à l’initiative de la direction générale de l’Office de radio et t.
Notre pays doit continuer à accomplir de gros efforts dans l’amélioration de la santé de la femme et de l’enfant pour répondre aux défis.
Le défi de l’élimination de cette maladie est à portée de main. À condition que la prévention soit menée efficacement et que les malades soient prises en charge correctement dans des unités de soins appropriées.
En prélude à la Journée internationale pour l’élimination de la fistule qui sera célébrée demain, l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr) a organisé, mercredi à son siège à l’ACI 2000, une conférence de presse sur la fistule obstétricale sous le thème : «Intens.
L’origine de son port remonte à des siècles dans les sociétés africaines où elle symbolisait notamment la richesse. De nos jours, les femmes habillent leurs chevilles par plaisir et pour l’élégance.