
La
cérémonie s’est déroulée sous la présidence de la ministre de la Promotion de
la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. C’était en
présence de la présidente de l’Association vison femme Mali, Mariam Keïta, de
la représentante pays du NIMD, Célia d’Almeida et de nombreux invités. Le
programme a débuté le 11 juin dernier
pour finir un mois après, soit précisément le 11 juillet dernier.
«Musow Ka
fasojo baroni» ambitionne de trouver la solution à la problématique de la participation
des femmes à la gestion publique. Ainsi 99 femmes issues de plusieurs tontines
de la Commune I, notamment Banconi, Doumanzana et Fadjiguila ont pris part à la
formation qui a duré trois semaines. Elle a surtout porté sur les thématiques
de la démocratie, de la citoyenneté active, du genre, de la gouvernance locale
et des droits humains.
Mariam
Keïta a rappelé qu’elle-même a reçu une formation de l’école politique
démocratique néerlandaise dans notre pays. Pour elle, il est tout a fait normal
de créer son association pour transmettre ses connaissances en démocratie à
d’autres femmes, notamment celles qui ne sont pas instruites en vue de leur
implication dans la gestion des affaires publiques. Et la patronne de
l’association de dire que toutes les femmes ont leur rôle à jouer pleinement
dans le développement du pays, qu’elles soient lettrées ou non. Avant de
rappeler que son association est constituée de femmes de tontines.
Cette première phase du programme a regroupé toutes les tontines des trois sites susmentionnés, en sélectionnant une femme par tontine ou tomba «la femme leader ou présidente de la tontine». Pour elle, le Mali kura se fait désirer et la refondation est la dynamique des autorités de la Transition.
C’est
pourquoi, elle a renforcé les capacités de ces femmes pour être des «maliden
kura», c’est-à-dire de nouvelles citoyennes maliennes qui connaissent
leurs droits et devoirs. Le programme compte aller à échelle et atteindre
d’autres quartiers de Bamako, voire les régions et cercles.
La
ministre en charge de la Promotion de la Femme a rappelé que le programme a
ravivé la volonté affichée du gouvernement à encourager la pleine participation
des femmes à la vie publique. Et de poursuivre que les tontines qui ont servi
de cadre d’apprentissage, d’échanges citoyens et de socialisation représentent
une aubaine pour les transformer en un espace de formation, en plus du rôle
économique. La ministre Mariam Maïga d’inviter les femmes formées à partager
leurs expériences avec d’autres en vue d’une large diffusion de l’information.
Elle a réitéré l’accompagnement de son département mais surtout sa volonté de
soutenir toutes les causes de la femme. Célia D’Almeida a expliqué que c’est un
privilège pour elle de voir la concrétisation de leur rêve à travers ce
programme. Mais surtout qu’à cœur vaillant rien d’impossible, avant de préciser
qu’au début, ce n’était pas évident de transformer les tontines de femmes à un
lieu de citoyenneté. Elle a aussi rappelé que sans l’implication massive de
femmes dans les affaires publiques, le développement ne saurait être possible.
La représentante des formateurs du programme, Anta Bocoum a exprimé la fierté de l’équipe de formation d’avoir partagé des connaissances acquises avec ces femmes. Quant aux bénéficiaires, elles ont témoigné de leur gratitude et promis d’être à la hauteur des attentes.
Amsatou Oumou TRAORE
Le ministère de l’Éducation nationale a solennellement remis, vendredi dernier au Centre national des ressources de l'éducation non formelle (CNR-ENF), trois documents stratégiques au département de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille..
Le ministère de l'Education nationale (MEN) a remis trois documents stratégiques au ministère de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille (MPFEF)..
À l’orée de la fête de Ramadan, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a offert 800 kits dont 500 kits alimentaires pour les femmes vulnérables et 300 kits de fête pour les enfants..
La communauté musulmane s’apprêter à célébrer l’Aid El-fitr ou fête du Ramadan après un mois de grande spiritualité. La gent féminine ne se bouscule pas aux portillons des salons de coiffure. Cette année, on ne sent pas le grand engouement pour la fête, la conjoncture est peut-être p.
Ces deux denrées sont fortement consommées pendant le mois béni. Toute chose qui explique l’augmentation de leur prix sur le marché. Notre équipe en a fait le constat dans quelques marchés de la capitale.
Considérée comme une icône de la culture malienne, Assitan Tangara est une artiste pluridisciplinaire parce que conteuse, metteuse en scène et comédienne..