Les auteurs du piratage inédit denoncent des mesures restrictives par rapport à l'accès à l'internet prises par les autorités de la Transition guinéenne. Jusqu’à ce que le portail ne soit définitivement inaccessible, il affichait un message appelant à la libération de l’internet en Guinée, rapporte les confrères de Africaguinée.com.
Ainsi, les hakers de ce piratage n’ont pas caché le but de leur action qui consiste à pousser les autorités de Conakry à « libérer internet », brouillé depuis novembre dernier.
« Face à ces pratiques régressives, Anonymous a décidé de prendre ses responsabilités. Nous refusons de rester silencieux devant l’oppression. Ceci n’est qu’un avant-goût », a clairement menacé le groupe qui a revendiqué cette cyber-attaque, selon la même source locale.
Une source basée à l’aéroport Ahmed Sékou Touré, citée par Africaguinée.com, a donné quelques détails. « Effectivement, c’est le site vitrine de la l’aéroport international Ahmed Sékou Touré qui a été attaqué par des inconnus. Dans ce site vitrine, on peut retrouver certaines informations comme la présentation de l’aéroport, le programme des vols. Les arrivées et les départs », a-t-il expliqué.
Selon l'intéressé cité par Africaguinée.com, les données « sensibles » ne sont pas affectées. « Il faut préciser que ce ne sont pas les données sensibles de l’aéroport qui se trouvent dans ce site. C’est juste un portail de présentation de l’aéroport en général, la météo, les heures des vols. Ce site ne contient pas des données sécuritaires de l’aéroport», a développé la même source aéroportuaire.
Pour l'instant, il est impossible de savoir si le Groupe Anonymous 224 est piloté par des guinéens ou s'il est l'œuvre d'un réseau international.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.