
Le débrayage concernera tous les postes des centres d’état civil et services municipaux de la Commune III. Cette décision fait suite au dépôt d’un préavis de grève par les deux syndicats, le 4 février dernier. Ce préavis s’inscrit également dans la continuité d’un précédent dépôt effectué le 1er novembre 2024.
Les grévistes l’ont annoncé hier lors d’un point de presse tenu sur un site public non loin de la mairie de la Commune III. La conférence était animée par le porte-parole des deux syndicats, Aboubacar Sy, accompagné du secrétaire général du comité syndical de la municipalité, Sidi Diallo et celui de Syntract, Fily Dabo Sissoko.
Les syndicats dénoncent une gestion du personnel marquée par des intimidations, des mises à l’écart, des nominations perçues comme des sanctions, ainsi que des postes vacants et des considérations extra-administratives. Ils pointent également du doigt la négligence du cahier de doléances datant du 20 mars 2024, l’échec des multiples réunions et courriers envoyés, la violation du procès-verbal de conciliation signé le 13 novembre 2024, entre la mairie et les syndicats.
Les syndicalistes réclament notamment la dotation du personnel en bureaux, mobiliers, outils informatiques et badges, la réhabilitation des centres secondaires vétustes avec toutes les commodités nécessaires, la rénovation des toilettes dégradées, le redéploiement des agents déplacés en fonction de leurs profils et qualifications. En plus, ils exigent la mise à disposition de moyens de transport et de carburant pour les agents chargés du recouvrement des taxes, la création d’un service d’archivage et de documentation et la mise à disposition de bureaux actuellement scellés.
Selon leur porte-parole, ils ont fait «preuve de patience et de bonne foi dans l’espoir d’une collaboration intelligente qui valoriserait le personnel, garantirait des conditions de travail acceptables, tout en préservant l’intérêt de la collectivité». Aboubacar Sy a rappelé que malgré le dépôt d’un cahier de doléances le 20 mars 2024, suivi d’un premier préavis de grève le 1er novembre 2024, puis d’un second le 4 février 2025, aucune avancée n’a été enregistrée. Un arrêt de travail avait déjà été observé en juin 2024 pour raison de salaire.
En plus des revendications liées aux conditions de travail, les syndicats critiquent certaines dépenses jugées exorbitantes et peu opportunes notamment l’achat de mobilier de bureau pour plus de 40 millions de Fcfa, l’achat de pagnes pour la Journée internationale de la femme (8 mars) pour près de 5 millions de Fcfa, dont une grande partie n’aurait pas été distribuée aux agents.
S’y ajoutent le paiement de moutons pour la fête de Tabaski aux élus, sans approbation du gouvernorat, pour plus de 5 millions de Fcfa et l’achat de sucre pour plus de 3,5 millions de Fcfa.
Amadou GUEGUERE
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