Selon la Présidence de la République, cette rencontre d’échange s’est par la suite élargie aux deux délégations. Même si rien n’a filtré de ces rencontres, ajoute la source présidentielle, tout porte à croire que les discussions ont porté sur les enjeux sécuritaires qui affectent profondément le Sahel.
C’était une occasion pour les deux dirigeants d’exprimer leur engagement commun à renforcer la coopération bilatérale et régionale pour faire face aux défis posés par le terrorisme et l’instabilité.
Parallèlement aux questions sécuritaires, le président Goïta et son hôte burkinabé ont exploré des stratégies visant à promouvoir le développement économique et social des deux pays, conformément à la vision prônée par l’Alliance des États du Sahel (AES).
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.