
Ce Cscom visité a bénéficié des interventions du Pacsu, à travers sa composante financement basé sur les résultats (FBR)
Il entendait
constater de visu les réalisations faites dans le cadre du Projet accélérer les
progrès vers la couverture sanitaire universelle (Pacsu). L’invité de marque
était accompagné d’une importante délégation de l’institution de Washington et
de la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo
Touré.
Ce Cscom a bénéficié des interventions du Pacsu, à travers sa composante Financement basé sur les résultats (FBR). Selon le secrétaire général de la mairie de la Commune urbaine de Kati, Zanga Dao, les résultats obtenus grâce à cette composante ont largement dépassé les espérances. «Au-delà du renforcement du plateau technique des formations sanitaires publiques et privées, l’un des grands mérites de cette composante est de donner une importance particulière à la voix de la communauté à travers les enquêtes de satisfaction», a-t-il souligné. Et de témoigner que le FBR a permis au système de santé de faire un bond en avant. Et l’édile de remercier Mme la ministre chargée de la Santé pour tous les efforts accomplis en si peu de temps sous le leadership du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. «De mémoire de Malien, jamais les structures de santé n’ont reçu autant d’équipements en si peu de temps», a-t-il déclaré.
La santé est un
droit humain fondamental, et il est essentiel que toutes les personnes puissent
y accéder. «Le Mali a fait beaucoup d’efforts dans ce domaine, et ce programme
que nous soutenons illustre l’importance d’investir judicieusement dans la formation
du personnel, le recrutement de personnel, la construction de centres de santé,
l’équipement et l’approvisionnement en médicaments. Cela permettra aux
personnes, quel que soit leur niveau de revenu, leur origine ou leur zone
d’habitation, d’avoir accès à des soins de santé de qualité», a expliqué le
vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du centre de la Banque mondiale,
dans une interview accordée à la presse. Ousmane Diagana a également insisté
sur le fait que l’accès à la santé est fondamental pour le bien-être, la
croissance économique et le développement. Pour lui, il est crucial de faire en
sorte que les ressources mobilisées par l’État, soutenues par les partenaires,
soient judicieusement utilisées.
En outre, sur la
base des premiers résultats obtenus, le visiteur du jour s’est dit plus que
jamais convaincu qu’il faut pérenniser ces résultats. «D’où notre engagement à
financer une nouvelle opération qui suivra celle-ci, qui arrive à son terme,
toujours dans un esprit de partenariat», a-t-il annoncé. Ousmane Diagana a
remercié les autorités pour la qualité du partenariat entre son institution et
le Mali. Il a également salué la contribution des partenaires néerlandais et de
la Facilité mondiale pour le financement de la santé. «Notre objectif est de
faire tout pour que d’ici 2030, le Mali puisse continuer à faire en sorte que
les populations maliennes aient accès à des soins de santé de qualité», a-t-il
déclaré.
La ministre de la
Santé et du Développement social a indiqué que les autorités tiennent à ce
projet et veulent rapprocher plus les soins de santé des populations. Pour le
colonel Assa Badiallo Touré, la base de la pyramide sanitaire, ce sont les
Cscom. Avoir une bonne base, permet donc à beaucoup de citoyens d’avoir accès à
la santé. La ministre s’est dite satisfaite de ce Cscom qui peut prendre en
charge les patients du début à la fin. Elle a invité les autres sites à faire
la même chose avant d’assurer que l’État ne manquera pas de surveiller et
d’accompagner ce projet. Le coordonnateur du
Pacsu, Dr Ousmane Habib Diallo, a révélé que le projet a contractualisé avec
2.265 formations sanitaires dans 4 régions du Mali, à savoir Koulikoro, Ségou,
Mopti et Gao.
Cette visite a été marquée par les témoignages de plusieurs bénéficiaires du Pacsu. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à ses bienfaits sur leur santé et ont souhaité son extension à d’autres personnes. Lancé officiellement le 28 avril 2020, le Pacsu entame sa troisième année de mise en œuvre. Fruit d’un partenariat entre notre pays, le Royaume des Pays-Bas et la Banque mondiale, il est financé à hauteur de 89,4 millions de dollars américains, environ un peu plus de 44,7 milliards de Fcfa. Il a pour objectif d’améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, adolescente et de nutrition, en particulier parmi les ménages les plus pauvres dans les zones ciblées.
Amadou GUEGUERE
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