Une vue du présidium lors de la cérémonie d’ouverture
L’ouverture des travaux a
été présidée par le secrétaire général de ce ministère, Adama Yoro Sidibé, en
présence du directeur du Projet, Dramane Sidibé. Cette session, consacrée à
l’analyse et l’évaluation du travail réalisé par l’équipe du projet, a été
également une opportunité de suggestions, de propositions et de recommandations
pour la consolidation des acquis et la réflexion pour les nouvelles phases.
Le
Projet inclusif/SD3C est financé par le gouvernement avec l’appui financier du
Fonds international de développement agricole (Fida), du Royaume de Danemark et
du Canada. Son objectif est d’accroitre l’inclusion financière des petits
producteurs et des Petites et moyennes entreprises (PME) agro-alimentaires au
Mali. Le Projet inclusif a prévu dans son cycle, l’exécution de six programmes
annuels de travail régulièrement adossés au cadre de résultats convenus à sa
formulation.
Le
secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce a signalé que ce
projet s’achève après plusieurs années de batailles gagnées sur le terrain au
bénéfice des petits producteurs ruraux. Adama Yoro Sidibé a rappelé qu’en
initiant ce Projet, le gouvernement avait le souci de contribuer au relèvement
des conditions de vies des populations rurales tout en réduisant la
vulnérabilité des couches défavorisées (jeunes et femmes). Cela par un accès
facile aux produits et services des systèmes financiers décentralisés, mais
aussi en donnant l’opportunité aux acteurs des filières agricoles d’avoir accès
au financement.
Adama
Yoro Sidibé a noté que dans la perspective de construction d’un secteur privé
rural dynamique, le Projet inclusif/SD3C a renforcé les capacités organisationnelles
et entrepreneuriales des organisations de producteurs et des PME partenaires.
Il a signalé que ce sont 28.640 producteurs, dont 11.062 femmes, sur une
prévision de 36.000 qui ont été renforcés, soit un taux de réalisation de
79,56% de la cible finale.
Le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce a félicité
l’équipe du projet inclusif/SD3C, qui malgré l’adversité, a relevé les défis.
Le représentant du Fida a révélé que les taux cumulés de réalisation physique
et financière sont respectivement de 85,34% et 81,14%, témoignant d’un
avancement significatif. Issiaka Magassa a précisé que ces résultats sont jugés
satisfaisants et soulignent l’engagement de toutes les parties prenantes. Il a
déclaré que les progrès accomplis sont impressionnants, «mais nous ne devons
pas relâcher nos efforts». Continuons à travailler ensemble pour surmonter les
obstacles, ajuster nos stratégies et assurer un développement durable pour nos
communautés, a-t-il recommandé.
Le
directeur du Projet inclusif/SD3C a affirmé qu’il essaie d’analyser en
profondeur en terme d’élargissement de l’offre des services financiers
accompagné de 12 institutions de micro-finance. Dramane Sidibé a souligné que
son projet a développé deux nouveaux produits financiers spécifiquement jeune
«Kamalen» et femme «Muso-yiriwa» développés et qui sont aujourd’hui en mode
commercial.
Il a fait savoir que le projet a aussi développé les travaux des produits d’assurances agricoles à savoir le riz, le maïs et les projets d’assurance récoltes sur le sésame et sur le mil en mode commercial. Le projet, a-t-il poursuivi, a aussi développé des unités dans toutes les régions qui accèdent aux intrants, à l’accompagnement nécessaire au marché pour augmenter leur revenu.
Dramane Sidibé a relevé que le Projet inclusif/SD3C n’a pu mobiliser tout le financement annoncé compte tenu de l’engouement et de la forte demande de la population.
*****
Le Projet inclusif/SD3C en chiffre
Sur
une cible de 350.000, le projet a permis à 314.217 personnes d’accéder à des
services financiers adaptés avec le développement de quatre nouveaux produits,
soit un taux de réalisation de 89,78% de la cible de fin de projet, avec
244.939 femmes (69,98%) et 69.278 hommes (19.79%). Le Projet a permis la mobilisation
d’un volume d’épargnes de 8,784 milliards de Fcfa auprès des femmes et des
jeunes sur une prévision de 5 milliards de Fcfa.
Il a également favorisé l’obtention d’un volume de prêt d’un montant total de 18,221 milliards de Fcfa au bénéfice de 10.008 groupes de femmes et jeunes sur une prévision de 20 milliards de Fcfa. Ainsi que le renforcement des ressources à hauteur de 14,277 milliards de Fcfa, dont 5 milliards de Fcfa pour le refinancement et 9,277 milliards de Fcfa pour le guichet de facilités financières.
Fatoumata Mory SIDIBE
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.
Une étude faite en 2016 par le Projet justice prévisionnelle et réconciliation (Juprec) démontre que 65% des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène. Ce qui donne un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sens.
Doté d’un budget d’environ 1,8 milliard de Fcfa, ce projet touchera 60.778 personnes, dont 35.902 déplacés internes, dans les Communes de Djénné, Fakala, Socoura, Sio, Ansongo et Ménaka dans les Régions de Mopti, Gao et Ménaka.
200 opérateurs économiques et structures opérationnelles venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger partagent cet espace pendant trois jours.
«Assurance au Mali : carrière professionnelle et opportunités économiques». C’était le thème de la 13è édition du Ceo Talks que le Réseau de l’entreprise en Afrique de l’Ouest (Reao-Mali) a organisé, en collaboration avec ses partenaires, samedi dernier dans un hôtel de la place..