La cérémonie de clôture a été présidée par le
président réélu en présence des représentants des partis amis de notre pays et
de la sous-région ainsi que des délégués venus de divers horizons. Au terme
de la rencontre, le RDA-Mali a été doté de nouveaux textes et d’instances de
direction. Pour rappel, ce parti est né par la fusion du Parti de
l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS), du Rassemblement
malien pour le changement (RMC Mali Kanu), de l’Union des Maliens pour le
progrès (UMP) et de l’Union malienne du Rassemblement démocratique africain
(UM-RDA Faso Jigi) qui ont cessé d’exister pour ne former qu’une seule
formation politique.
Cette fusion a été faite au prix de grands sacrifices,
d’abandon des égos et de la volonté de mettre l’intérêt général au-dessus de
tout, selon les responsables du RDA-Mali. La réunification de ce parti a été
concrétisée par l’acte de fusion, signé le 20 décembre 2021, puis inscrite dans
le marbre par le récépissé n°004/MATD-DGAT du 7 février 2022 qui a formellement
consacré son existence juridique. Le parti a ainsi repris ses activités,
entièrement, à l’intérieur du pays et dans la diaspora.
Aussi, des
bureaux de sections ont été mis en place au niveau de plus des 3/4 des
circonscriptions de l’ancien découpage administratif. D’où la tenue de ce
congrès, selon les responsables du RDA-Mali. Le parti salue le travail
remarquable abattu par le chef de l’État, par son courage et sa détermination
ainsi que le souffle nouveau qu’il a donné à l’Armée malienne pour la
reconquête du territoire national.
Le
RDA-Mali approuve la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) et suit
avec intérêt les efforts déployés en interne, au niveau africain et
international pour la recherche d’une solution finale à la crise dans l’espace
Sahel. Il réitère, par ailleurs, sa demande aux autorités de la Transition de
prendre des mesures de clémence visant à libérer les dirigeants des partis et
associations politiques récemment incarcérés. Pour les responsables du parti,
c’est à ce prix que les dirigeants actuels jetteront les bases d’un retour
effectif et stable à un climat de confiance mutuelle. Le RDA-Mali a appelé à la
levée de la suspension du financement public des partis politiques pour leur
permettre de jouer pleinement leur rôle, conformément à la Constitution.
Remerciant
ses camarades pour la confiance renouvelée en lui, le président du RDA-Mali a
promis de ne ménager ni son temps, ni son énergie, pour être à la hauteur de
cette noble et exaltante fonction. Elhadji Baba Haïdara dit Sandy a réaffirmé
l’accompagnement de son parti aux cotés des autorités de la Transition.
Rappelant qu’une transition est une période de rupture qui a une fin, il a
indiqué que son parti devra être préparé à la prochaine organisation
d’élections générales.
Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato a été réélue présidente des femmes du RDA-Mali et Massama Coulibaly, celui des jeunes du même parti. La rencontre a été marquée par une motion de soutien au Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta et au gouvernement.
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.