Selon une note d'information du département en charge des Affaires étrangères, au cours de cette séance de travail élargie aux délégations des deux pays, la partie malienne a exprimé la gratitude des autorités et du peuple du Mali aux autorités et au peuple de la Russie, pour le soutien multiforme apporté aux efforts du gouvernement de Transition en vue de la souveraineté et de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire du national.
Les ministres Diop et Camara ont notamment rappelé les succès enregistrés dans le cadre de la mission régalienne des Forces de défense et de sécurité maliennes de sécurisation des personnes et des biens. Les responsables maliens se sont félicités du renforcement de l’outil de défense, fruit du partenariat stratégique entre la République du Mali et la Fédération de Russie, rapporte le document.
En outre, les délégations malienne et russe ont salué la convergence de vue entre les autorités des deux pays, notamment sur les questions politiques majeures et ont dénoncé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme à des fins politiques. De même que l’ingérence dans les affaires intérieures des États et le recours contreproductif aux mesures coercitives telles que les sanctions comme mode de règlement de crises.
Les deux parties se sont par ailleurs félicitées de l’excellence de leur partenariat stratégique, basé sur une solidarité sincère, le respect mutuel et des échanges réguliers à différents niveaux de responsabilité, couvrant tous les domaines prioritaires.
Dans cette dynamique, ajoute le note ministérielle, elles ont passé en revue les grands axes de la coopération bilatérale avec un accent particulier sur les questions de défense et de sécurité, l’intensification de la coopération économique et commerciale. S'y ajoutent la concrétisation diligente des projets de développement, les questions humanitaires ainsi que le renforcement de la coopération dans le domaine de l’Éducation.
Les deux délégations ont également réaffirmé la volonté affichée de leur pays respectif à œuvrer davantage pour le raffermissement de leurs relations d’amitié et de coopération gagnant-gagnant. Ce, conformément aux ambitions des présidents Malien et Russe et aux aspirations des deux peuples.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.