Ils se nomment Bâh, Nostra et Basery et ont entre18 et 24 ans. En dépit de leur relative jeunesse, ces trois individus s’étaient spécialisés dans le braquage et le vol à main armée à Niamakoro, un quartier de la Commune V du District de Bamako.
De par les actes qu’ils posaient, ces trois malfrats avaient semé la terreur dans ce quartier périphérique et ses environs, durant un bon moment. Ces bandits qui ne juraient que par les engins à deux roues étaient redoutés pour la simple raison qu’ils étaient connus pour avoir la gâchette facile, comme on le dit. Malheureusement pour eux, leur règne a pris fin le 25 janvier dernier, à la suite d’une opération policière.
Il faut dire que bien avant, de nombreuses victimes de braquage et/ou vol à main armée avaient introduit des plaintes au niveau du commissariat de police du secteur dans l’espoir que les limiers débarrasseront le quartier de ces bandits, sans foi, ni loi qui coupaient le sommeil aux populations, les motocyclistes en premier lieu. C’est ainsi que les limiers ont élaboré leur stratégie en misant sur la collaboration de la population.
Nantis d’informations fiables, le chef de l’unité de recherches, l’adjudant chef de police Santiagou Sissoko et ses éléments ont ainsi identifié et localisé les trois malfrats. Ces derniers ont été très vite appréhendés, sans grande résistance, avant d’être conduits dans les locaux des policiers pour interrogatoire. Ils ont tous avoué en reconnaissant qu’ils sont membres d’une bande spécialisée dans le braquage à main armée et les cas de vols commis dans plusieurs quartiers de Bamako.
Une perquisition effectuée à l’endroit censé leur servir de domicile, a permis aux enquêteurs de mettre la main sur un fusil de chasse et un revolver. Les policiers ont diligenté leurs dossiers avant de les envoyer chez le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako.
Tamba CAMARA
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..
Les éléments du commissariat de la Régie chemins de fer de Kayes avec à leur tête le commissaire principal Mohamed B. Koumaré, ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus qui s’apprêtaient à mettre sur le marché de la viande de bœuf impropre à la consommation..
«Il faut tout un village pour éduquer un enfant », dit une maxime bien connue chez nous. D’où toute l’importance de l’implication de toute la communauté dans l’éducation de l’enfant. à commencer par sa famille, le voisinage, le quartier, voire tout le village..
A seulement 25 ans, celui que nous désignerons par ses initiales S.D risque de passer plusieurs années derrière les barreaux, s’il est reconnu coupable du crime d’assassinat dont il est fortement suspecté..