À son arrivée au siège du
Refamp/Mali, Mme la ministre chargée de la Promotion de la Femme a été
accueillie par la présidente du réseau, Mme Sina Damba et son équipe. Sur
place, la ministre Djénéba Sanogo a rappelé être venue prendre contact,
échanger, mais également pour bénéficier de leurs expériences d’anciennes
ministres et parlementaires. C’est une opportunité pour elle, de comprendre les
obstacles auxquels elles ont été confrontées, mais aussi comment ceux-ci ont
été surmontés. Et de poursuivre qu’elle a un sentiment de fierté et de
reconnaisse envers ces femmes qui ont crevé le plafond de verre dans notre
pays, en occupant des postes de responsabilité et en participant à des prises
de décisions dans notre pays.
Ajoutant que ces femmes constituent un
réservoir de savoir-faire à explorer dans l’intérêt supérieur des femmes
maliennes, Mme Diarra Djénéba Sanogo a témoigné de sa gratitude à chacune. Elle
a saisi l’opportunité pour partager avec les femmes membres du Refamp les préoccupations
du gouvernement. Selon elle, le Président de la Transition, le Général d’armée
Assimi Goïta a déclaré que la femme, la famille et les enfants représentent des
leviers pour un développement harmonieux de la Nation. Il a mis au cœur de son
agenda la femme en plus d’avoir décrété 2025 comme année de la culture,
a-t-elle expliqué.
Pour la ministre Sanogo, il est clair
qu’aucune Nation ne peut se développer sans la culture quand bien même notre
culture repose sur des valeurs que les femmes préservent depuis des
millénaires. Elle a renouvelé toute sa détermination à renforcer le partenariat
avec le Refamp pour faire face aux nombreux défis et enjeux tant conjoncturels
que structurels.
Mme Sina Damba a expliqué
que les femmes du réseau ont apprécié à
sa juste valeur l’initiative. Elle a fait la genèse de son réseau. Selon
l’ancienne ministre chargée de la Promotion de la Femme, le réseau a été créé
le 26 mai 1996 à Bamako, suite à la Conférence internationale des Nations-uni
sur la population et le développement qui s’est tenue au Caire (En Égypte) en
1994.
Les femmes ministres qui ont participé à cette rencontre se sont
retrouvées à Ouagadougou au Burkina Faso pour accompagner les activités de la
population dans leurs pays respectifs. Ajoutant que le réseau mère a été créé à
Ouagadougou en 1995, de retour dans leurs différents pays, chaque ministre
devait mettre en place l’antenne nationale. C’est ainsi que le réseau a vu le
jour.
Quelques instants après, la
ministre Sanogo a reçu dans son département le bureau national du Réseau des
communicateurs traditionnels pour le développement du Mali (Recotrade) pour
échanger avec ses dépositaires du savoir et de la culture. Elle précisera que
chaque organisation est importante pour le développement du pays.
Le président du Recotrade, Moctar Koné et son adjoint Amadou Dagamaissa, ont tous remercié la ministre chargée de la Famille pour la considération à leur égard. Et Amadou Dagamaissa de poursuivre qu’ils sont sortis massivement, particulièrement les femmes du réseau, pour répondre à l’appel de la ministre. Il a tenu à préciser que le réseau est désormais à la disposition de son département pour l’accompagner dans ses activités.
Amsatou Oumou TRAORE
De plus en plus ses détracteurs, notamment du côté de la gent féminine, se font entendre. Ils pointent du doigt l’inéquité des époux dans les foyers polygames.
Dans le cadre de ses prises de contact, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo, a rendu une visite de courtoisie, lundi dernier, aux femmes de la Coordination des associations et organisations féminines du Mali (Cafo) au siège de l’or.
Les lèvres gercées, selon une expression médicale consacrée, désignent des lèvres sèches. Un fléau qui sévit pendant le grand froid et beaucoup de nos compatriotes sont atteints de cette pathologie..
Mlle Fatoumata dite Dicko Diamoussa Kane est la nouvelle présidente du Parlement des enfants. Élue avec un suffrage de 62%, elle dirige un bureau de 42 membres, dont 20 filles et 22 garçons pour un mandat de 2 ans. Pour être éligible au bureau, il faut être âgé de 12 ans au minimum et 16 ans.
Nuit du 31 décembre 2024, Bamako. Les réveillonneurs ont les yeux rivés sur l’horloge. Le rouage tourne tic-tac, tic-tac, tic-tac. Sur le cadran, la trotteuse (l’aiguille qui montre la seconde) sautille et fait un tour complet du gnomon..
L’accès aux services et produits de planification familiale (PF) demeure un défi, surtout au niveau communautaire où les besoins sont énormes. La mauvaise répartition géographique des prestataires qualifiés reste aussi une épine dans le pied..
