Colonel Assa Badiallo Touré, ministre chargée de la Santé
Dans un monde en perpétuel progrès, l’innovation technologique facilite la réalisation de plusieurs initiatives dans le domaine de la santé. Notre pays mise sur la santé numérique pour faciliter l’accès aux soins de santé à tous d’ici l’horizon 2028.
Il faut reconnaitre que la santé numérique a favorisé l’utilisation des technologies de l’information dans la gestion des dossiers médicaux, la prise des décisions thérapeutiques et la création des plans de soins pour répondre efficacement aux besoins des patients. En tout cas, c’est ce qui ressort du Plan stratégique national de santé numérique du Mali (PSNSN) 2024-2028.
Ce progrès technologique, selon la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, apporte de nombreux avantages à nos structures et facilite un accès rapide et efficace aux soins de santé pour les patients. À cet effet, notre pays, dans sa dynamique d’innovation à travers une stratégie de transformation numérique, entend digitaliser tous les systèmes du secteur de la santé d’ici 2030. C’est un challenge ambitieux, mais qui peut être bien relever
C’est dans cet esprit que le PSNSN a été élaboré, avec l’appui de l’Oragnisation mondiale de la santé (OMS), du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de la Banque mondiale, de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), pour mieux lutter contre les problèmes de santé publique. Pour la période indiquée, le coût prévisionnel du PSNSN est estimé à 32 millions d’euros, environ 21 milliards de Fcfa. Le Plan qui vise à améliorer l’accessibilité aux soins de santé primaires et spécialisés est, selon la ministre chargée de la Santé, «un levier essentiel pour moderniser notre système de santé et répondre aux besoins des populations maliennes».
Il s’inscrit également dans la stratégie de transformation numérique du Mali soutenue par la Banque mondiale. La mise en œuvre de ce plan contribuera à renforcer la Couverture santé universelle (CSU) à travers l’amélioration de la qualité des prestations de services, des soins de santé primaires, communautaires. Il permettra également de réduire les distances et les coûts des soins de santé spécialisés pour les populations d’accès difficile, particulièrement dans le contexte socioéconomique actuel du pays.
Le PSNSN facilitera aussi l’intégration de la santé numérique dans l’offre globale des prestations de services et de soins par la prévention des maladies, la prise en charge des cas, la promotion de la santé et le renforcement du système d’information sanitaire à travers ses sept axes stratégiques. La mobilisation des ressources financières, des personnes qualifiées en santé numérique, la modernisation des infrastructures et l’interopérabilité des systèmes d’information de santé, sont autant de défis qu’il faudra relever pour sa mise en œuvre.
Le PSNSN est assorti de 17 recommandations d’ordre politique, méthodologique et de mise en œuvre et insiste sur la nécessité de renforcer les compétences des équipes tant sur le plan du management que sur le terrain. Cela, afin d’aborder le déploiement de ce grand programme de digitalisation du secteur de la santé.
Tamba CAMARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.