
Zan Bouaré, directeur général de la structure lors des travaux
Toute chose qui permettra à l’Office d’entreprendre des actions dans les domaines de l’aménagement hydro-agricole, la modernisation et l’augmentation du niveau d’équipement des producteurs et l’accroissement de la production et de la productivité agricoles. Ces informations ont été données hier par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Oumar Tamboura, lors de la 33è session ordinaire du conseil d’administration de l’OHVN tenue dans ses locaux. C’était en présence du directeur général de la structure, Zan Bouaré.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné le procès-verbal et l’état d’exécution des recommandations issues de la 32è session, le rapport annuel de performance 2024 et le projet annuel de performance 2025 de l’OHVN. Oumar Tamboura a rappelé que l’OHVN, en tant qu’établissement public à caractère administratif, a pour missions d’accroître les productions, la productivité agricole et le revenu des producteurs de la zone de l’Office. Également, il fait la promotion des cultures vivrières et industrielles et contribue à la lutte contre la pauvreté en milieu rural et urbain. Selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, 10.194,40 tonnes d’engrais minéraux et 153,20 tonnes d’engrais organiques ont été placées auprès des producteurs dans le cadre de la subvention des intrants.
Avec l’appui du gouvernement et l’effort d’encadrement, les résultats suivants ont été obtenus : 370.420 tonnes de céréales sur 375.174 tonnes prévues en 2024, soit 98,7%, 61.191 tonnes de légumineuses sur 70.390 tonnes prévues, soit 86,93%, 27.300 tonnes de coton graine sur 30.000 tonnes prévues, soit 91,00%. À cela, s’ajoutent 5.697 tonnes de sésame contre 9.700 tonnes prévues soit 58,73% et 129.637 tonnes de légumes sur 281.126 tonnes prévues, soit 46,11%. Le bilan céréalier établi sur la base de ces résultats dégage un excédent de 40.046 tonnes contre 32.465 tonnes la campagne précédente soit une augmentation de 23,35%, a détaillé Oumar Tamboura. Et d’ajouter que les activités ont porté, dans le domaine de la production animale, sur le suivi de l’embouche et de l’apiculture avec des résultats encourageants.
Concernant la protection de l’environnement et de la biodiversité, les actions ont été axées sur la production de la fumure organique, les mesures de lutte anti érosive, la production de plants forestiers et les plantations d’essences forestières. Dans le cadre de la modernisation et l’augmentation du niveau d’équipement des producteurs, 14 exploitations familiales ont été équipées et un magasin de stockage d’intrants mis à la disposition des producteurs, a-t-il fait savoir. Il a rappelé que nos autorités ont la volonté de faire de l’agriculture le levier de la croissance économique, à travers l’élaboration du Plan d’action gouvernemental et la stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (SNEDD) 2024-2033.
De son côté, Zan Bouaré a jugé la campagne de 2024 favorable, grâce aux résultats engrangés. Il a informé que cette année, l’accent sera mis sur la vulgarisation auprès des producteurs. Les agents seront formés et mis à leur disposition, a promis le directeur général de l’OHVN. L’ingénieur d’état et agroéconomiste ajoutera que sa structure envisage d’augmenter la production de la campagne prochaine à 14%.
«Pour atteindre ce résultat, il faut les intrants, les semences, mais surtout l’accompagnement de l’État, des paysans et de tous les acteurs du secteur», a-t-il indiqué. Et d’évoquer les difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée qui sont l’installation tardive des pluies et leur répartition dans le temps et dans l’espace. Chose qui a impacté négativement les cultures en provoquant des ressemés. Et quand elles se sont bien installées, il y a eu un excès d’eau qui a provoqué des inondations et des pertes de plantes, a regretté le spécialiste en agriculture.
N'Famoro KEITA
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