
Le sac de 50 kg du sucre local coûte 28.250 Fcfa, contre 30.500 Fcfa pour le sucre importé
Certains
commerçants sans scrupule n’hésitent pas à entretenir la spéculation autour de
ces produits. Or, l’État a fixé des prix indicatifs plafonds et pris des
dispositions pour réduire les dépenses de la population. Pour jauger la
situation sur le terrain, notre équipe de reportage a rencontré quelques
acteurs concernés, mais aussi des consommateurs ainsi que la direction
régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence.
«Le
marché de Sikasso est suffisamment approvisionné en produits de première
nécessité. Il n’y aura pas de flambée, ni de rupture pendant le Ramadan»,
affirme le directeur régional du commerce, de la consommation et de la
concurrence, Sékou Bougadar Fofana. Il est revenu sur les prix indicatifs
plafonds des denrées de première nécessité.
Le
prix carreau-usine du sucre local de 50 kg est de 26.250 Fcfa, le prix des
commerçants grossistes du sac de 50 kg du sucre local est de 28.250 Fcfa, celui
du sucre importé 30.500 Fcfa, le sac de 50 kg des demi-grossistes coûte 28.750
Fcfa, celui du sucre importé est de 31.000 Fcfa. Le prix détaillant du sucre
local est de 600 Fcfa le kilo et celui du sucre importé coûte 650 Fcfa. En ce
qui concerne le litre de l’huile locale, Fofana affirme que celui-ci
est vendu en dessous du prix indicatif plafond. Quant au lait, il ne
fait pas partie des prix indicatifs plafonds fixés par l’État cette année.
«Cette
année, nous avons déjà fermé trois boutiques pour non-respect du prix plafond
du sucre. Les clés seront remises à leurs propriétaires après la fête de
Ramadan», indique le directeur. Et de préciser que la particularité de cette
année, est l’ouverture des «magasins témoins» à Sikasso. Dans ces
magasins, poursuit-il, les produits seront vendus uniquement en détails et
en-dessous des prix indicatifs plafonds.
«La
décision sera prise à Bamako. Au moment opportun, on nous enverra les noms des
opérateurs économiques retenus», explique-t-il. Sékou Bougadra Fofana saisit
l’occasion pour inviter les commerçants au respect des prix indicatifs plafonds
et les consommateurs à dénoncer les cas de non-respect de ces prix à chaque
fois qu’ils en sont victimes.
Le
commerçant détaillant du quartier Wayerma II, Youssouf Maïga, affirme que la
situation est tenable, car il arrive à tirer son épingle du jeu tout en
respectant les prix indicatifs plafonds fixés par l’État. Notre interlocuteur
cède le kilogramme du sucre local à 600 Fcfa et celui du sucre importé à 650
Fcfa.
Quant aux consommateurs, Mme Diallo Alimata Berthé et Oumar Konta, ils estiment que les prix des différents produits de première nécessité sont abordables. «Sincèrement, cette année les prix ne sont pas aussi chers. On souhaite que la situation demeure ainsi jusqu’à la fin du mois de Ramadan», témoignera Mme Diallo.
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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