Mais
lundi dernier, 320 marcheurs et candidats au pèlerinage ont quitté Kati pour
rallier hier Kita où ils sont bien arrivés. Le diocèse de Mopti, chargé de
l’animation, est également sur place. Les pèlerins des autres diocèses
prendront le départ ce week-end. Pour la circonstance, 30 cars sont prévus pour
leur transport à partir de Bamako.
Pour
ce 52è pèlerinage, les pèlerins vont prier et
méditer sur le thème : «Mali des croyants reste un peuple, un but,
une foi». Un thème qui a été choisi par
la Conférence épiscopale du Mali en rapport avec l’actualité malienne. Le
président du Comité national d’organisation des pèlerinages et évènements
catholiques, Christophe Coulibaly, a déclaré que les organisateurs sont à pied
d’œuvre pour la réussite de cet événement d’envergure nationale.
Le ministère
de la Sécurité et de la Protection civile a été mis à contribution pour assurer
la sécurité des pèlerins. Un dispositif médical est aussi mis en place avec
l’équipe de santé catholique, en collaboration avec celle de Kita. Christophe
Coulibaly a indiqué que les frais d’organisation proviennent des sources de
financement ; à savoir la vente des
badges, les dons des particuliers et des entreprises, mais aussi de la
subvention de l’état qui se rapporte à la prise en charge de la couverture
médiatique, la santé et la sécurité.
Selon le président du Comité national d’organisation, les temps forts de ce 52e pèlerinage sont la cérémonie pénitentielle et la confession individuelle, la veillée sur la Colline mariale, la messe du dimanche et le salut au Saint- Sacrement. à en croire Christophe Coulibaly, il y aura cette année certains changements. Pour la sécurité des pèlerins, des bougies ne seront pas allumées dans le sanctuaire comme d’habitude et la Colline mariale ne sera accessible qu’aux pèlerins qui ont fait la procession habituelle.
Pour rappel, c’est à Kita que l’évangélisation a commencé avec l’arrivée des premiers Missionnaires en 1888. Dès lors, les évêques du Mali ont décidé de faire de cette ville un lieu de pèlerinage pour pérenniser ce site. Ainsi, en 1963, ces évêques instituèrent un pèlerinage national marial à Kita. Cette ville connue pour ce rassemblement, habite la plus ancienne paroisse de notre pays et possède une statue historique de Marie
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.