Ce transfert a abouti grâce à un accord auquel notre pays et la République islamique de Mauritanie sont parvenus dans le cadre de l'application de la Convention générale de coopération en matière de justice signée entre les deux pays.
Cette information a été rendue publique ce jeudi 17 avril 2025 à travers un communiqué du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme. «Yaya Cissé, ressortissant malien, a été, à la demande des autorités maliennes, transféré dans un établissement pénitentiaire malien», a précisé le document. Selon le ministère en charge de la Justice, l'aboutissement de ce dossier est le fruit du leadership remarquable et des efforts inlassables du Président de la Transition, le Général d'Armée Assimi Goïta déployés au quotidien en vue de renforcer la coopération entre les deux pays.
Cette affaire avait suscité une grande mobilisation des organisations des Maliens établis à l'extérieur, celles de défense des Droits de l'Homme dont la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH). Un collectif de soutien à Yaya Cissé a été créé. En mars 2024, il avait, dans une lettre ouverte, sollicité l’implication personnelle du président Assimi Goïta pour la réouverture des dossiers. Le transfert du natif de Mopti peut conduire notamment à une amélioration de sa situation en termes de conditions de détention et les liens avec ses proches.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.