À défaut de pouvoir présenter une de ces pièces, la fiche individuelle d’enrôlement au Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec) était acceptée. Tous ceux qui n’avaient pas ces pièces d’identité ou qui présentaient les photocopies d’acte de naissance et les cartes d’étudiants ont été simplement renvoyés, conformément au règlement des concours. Ces candidats malheureux n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Ils pointaient du doigt les difficultés d’accès aux pièces d’identité nationales.
Au centre du Lycée Askia Mohamed, ils étaient une dizaine de candidats à subir la rigueur du règlement des concours. Ils sont restés plusieurs minutes après le démarrage des épreuves, espérant sur une mansuétude. Cheick Karamoko Diarra, un postulant atteint d’albinisme, avait du mal à croire qu’il ne pouvait accéder à la salle après avoir présenté une carte d’étudiant. Ce technicien d’agriculture avait une carte d’identité nationale expirée.
Il explique avoir tout tenté pour renouveler sa carte d’identité, mais sans succès. Il avoue avoir passé trois semaines à chercher à se faire recenser au Ravec et obtenir au moins une fiche individuelle sans y parvenir. Karounga Keïta, un autre technicien d’agriculture, montre à qui veut le voir son désarroi moral. «Je pars à la maison. Je ne vais pas perdre mon temps pour un concours qui n’offre que deux postes à pourvoir dans ma spécialité», dit-il l’air désabusé. Lui aussi précise attendre de recevoir sa fiche individuelle depuis un an.
Comme les deux précédents postulants, une autre candidate, visiblement aux abois, ne savait plus à quel saint se vouer. Elle montre une fiche individuelle sans photo. Elle a voulu joindre une photo d’identité au document, mais a été simplement priée d’évacuer les lieux.
Devant le centre des concours au Lycée Ba Aminata Diallo (Lbad), les «sans pièces d’identité» ont pris leur quartier. Ils devisaient sur leur mésaventure. Selon Fousseyni Diarra qui n’a pu concourir dans sa spécialité, l’élevage, ils sont une trentaine dans son cas de figure.
Ils ruminent leur colère de n’avoir pu participer aux épreuves. Il invite les autorités à trouver une alternative pour les candidats victimes des difficultés d’accès aux pièces d’identité nationales. Et de dire que le phénomène a encore frappé de nombreux candidats dans différentes disciplines.
Mohamed DIAWARA
À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat.
Un camion transportant des céréales en provenance de Djibasso au Burkina Faso a pris feu à Karantela, dans la Commune urbaine de San, le week-end dernier. L’incendie, d’une rare intensité, a mobilisé les agents de la protection civile, appuyés par les habitants du quartier, qui ont réussi.
Le gouverneur de la Région de Nioro, le Général de brigade Aly Annaji, a présidé, vendredi dernier dans l’enceinte du gouvernorat, la cérémonie de remise de matériels d’assainissement aux Communes de Diéma et de Nioro. C’était en présence des autorités politiques et administratives.
Un quartier de la ville de Youwarou est sous la menace d’inondations. Et pour cause, l’eau du Fleuve Niger a atteint la bancotière au centre du quartier «Kokolel». Des concessions et des jardins maraîchers sont exposés à ce fléau qui pointe à l’horizon..
Depuis janvier 2025, notre compatriote est le co-président du Fonds vert pour le climat (FVC) au nom des pays en développement, regroupant plus de 150 États dont le Mali. Le Green climate fund (GCF) en anglais ou le Fond vert pour le climat est la plus grande ressource financière multilatérale .
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue aussi vite que celle qui annonçait, ces derniers mois, l’arrivée de camions citernes dans une station-service !.