
À défaut de pouvoir présenter une de ces pièces, la fiche individuelle d’enrôlement au Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec) était acceptée. Tous ceux qui n’avaient pas ces pièces d’identité ou qui présentaient les photocopies d’acte de naissance et les cartes d’étudiants ont été simplement renvoyés, conformément au règlement des concours. Ces candidats malheureux n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Ils pointaient du doigt les difficultés d’accès aux pièces d’identité nationales.
Au centre du Lycée Askia Mohamed, ils étaient une dizaine de candidats à subir la rigueur du règlement des concours. Ils sont restés plusieurs minutes après le démarrage des épreuves, espérant sur une mansuétude. Cheick Karamoko Diarra, un postulant atteint d’albinisme, avait du mal à croire qu’il ne pouvait accéder à la salle après avoir présenté une carte d’étudiant. Ce technicien d’agriculture avait une carte d’identité nationale expirée.
Il explique avoir tout tenté pour renouveler sa carte d’identité, mais sans succès. Il avoue avoir passé trois semaines à chercher à se faire recenser au Ravec et obtenir au moins une fiche individuelle sans y parvenir. Karounga Keïta, un autre technicien d’agriculture, montre à qui veut le voir son désarroi moral. «Je pars à la maison. Je ne vais pas perdre mon temps pour un concours qui n’offre que deux postes à pourvoir dans ma spécialité», dit-il l’air désabusé. Lui aussi précise attendre de recevoir sa fiche individuelle depuis un an.
Comme les deux précédents postulants, une autre candidate, visiblement aux abois, ne savait plus à quel saint se vouer. Elle montre une fiche individuelle sans photo. Elle a voulu joindre une photo d’identité au document, mais a été simplement priée d’évacuer les lieux.
Devant le centre des concours au Lycée Ba Aminata Diallo (Lbad), les «sans pièces d’identité» ont pris leur quartier. Ils devisaient sur leur mésaventure. Selon Fousseyni Diarra qui n’a pu concourir dans sa spécialité, l’élevage, ils sont une trentaine dans son cas de figure.
Ils ruminent leur colère de n’avoir pu participer aux épreuves. Il invite les autorités à trouver une alternative pour les candidats victimes des difficultés d’accès aux pièces d’identité nationales. Et de dire que le phénomène a encore frappé de nombreux candidats dans différentes disciplines.
Mohamed DIAWARA
La coordination des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 du District de Bamako avait entamé, hier, un arrêt de travail de 72 heures dans tous les ordres d’enseignement..
Le mot d'ordre d'arrêt de travail de 72 heures dans les écoles publiques a été suspendu suite à un accord sur toutes les revendications..
Les enseignants des écoles publiques de Bamako observent un arrêt de travail de 3 jours depuis ce mercredi 23 avril 2025.
La filière «Alphabétisation et éducation non formelle» (AENF) pour les cycles «Licence et Master» est prête à intégrer les offres de formation de l’École normale supérieure (ENSup)..
Plus de 80 chercheurs et experts, venus de 13 pays, participent à un colloque international à Bamako qui a pour vocation de contribuer à la réflexion sur l’avenir de nos langues nationales dans les environnements numériques.
Le candidat aux élections présidentielles du Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), Tidjane Thiam a été radié de la liste électorale. La justice ivoirienne justifie cette radiation par le fait qu'il n'était plus Ivoirien au moment où il s'inscr.