Dans le cadre de la Semaine
de la fraternité de la Confédération des États du Sahel (AES), le ministre de
l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du tourisme, Mamou
Daffé, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme
du Burkina Faso, Pingdwendé Gilbert, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme
du Niger, Mme Guichen Aghaichata Atta et celui de la Jeunesse, de la Culture,
des Arts et des Sports du Niger, le Colonel-major Abdourahmane Amadou, ont
signé, lundi dernier à Ségou, une convention relative à la validation des
documents de Politique culturelle commune et de Stratégie de développement de
l’artisanat de la Confédération AES. La cérémonie de signature s’est déroulée
au Centre culturel Korè en présence des autorités régionales de Ségou.
Les documents de Politique
culturelle commune et de Stratégie de développement de l’artisanat de la
Confédération AES répondent à la vison des Chefs d’État de mutualiser les
efforts et de faire de la culture la pierre angulaire du développement socioéconomique
de notre Confédération. Le mémorandum, qui a été paraphé par les ministres des
trois pays, jette les bases des prochaines étapes pour la mise en œuvre
effective de la Politique culturelle commune et de la Stratégie commune de
développement de l’artisanat de la Confédération AES.
Les États du Sahel font
face à des défis sécuritaires, économiques et politiques majeurs, compromettant
la stabilité et le développement. Dans ce contexte, la Confédération AES
considère la culture comme un levier stratégique pour la défense, la diplomatie
et le développement. La mise en place d’une politique culturelle commune vise à
renforcer l’identité régionale, promouvoir la cohésion sociale et stimuler les
industries culturelles et créatives. Elle a pour vision de faire du patrimoine
culturel et de la créativité des États du Sahel un pilier du développement
socio-économique durable, avec une identité commune d’ici 2063.
Selon le directeur national
de l’Action culturelle, Alamouta Dagnoko, le plan opérationnel prévoit des
actions concrètes comme la mise en place d’un fonds d’appui aux activités
culturelles, l’organisation de festivals et événements culturels, la création
d’une plateforme numérique pour la promotion des cultures sahéliennes, la
protection du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic illicite, le
développement d’incubateurs pour les industries culturelles.
Quant à la Stratégie
commune de développement de l’artisanat de la Confédération AES, elle vise à
faire de la créativité artisanale et des potentialités du secteur de
l’artisanat un pilier de développement humain durable à l’horizon 2063.
L’objectif général est de développer le secteur de l’artisanat par
l’exploitation de ses potentialités, en vue de créer des emplois durables et
d’accroître les revenus des artisans à l’horizon 2063.
Nos autorités
entendent faire de la culture la pierre angulaire du développement socioéconomique de notre
Confédération
TROIS AXES- Selon le
directeur national de l’Artisanat, Daha Niasse, la Stratégie commune de
développement de l’artisanat de la Confédération AES comporte trois axes
stratégiques : dynamisation du secteur de l’artisanat en faveur de la paix
et la cohésion sociale au sein de la Confédération AES, amélioration de la
diplomatie culturelle et promotion des produits artisanaux de la Confédération
AES, professionnalisation et amélioration de la compétitivité et de la productivité
des entreprises ou industries artisanales de la Confédération AES.
Les ministres ont salué
cette nouvelle étape dans la construction de l’État fédéral. «Cette initiative
va marquer en lettres d’or l’histoire de la Confédération AES. On a un riche
patrimoine dans les trois pays et ce riche patrimoine gagnerait à être mis en
commun pour que nous puissions de part et d’autre nous soutenir au quotidien.
Et c’est ainsi que nous allons consolider les fondements de l’AES. C’est ainsi
que nous allons demeurer cette étoile qui brille dans la nuit noire et qui va
montrer le chemin au reste du monde», a indiqué le ministre Pingdwendé
Gilbert.Mme Guichen Aghaichata Atta du Niger dira que les pays de l’AES ont un
atout, un savoir-faire et «nous devrons travailler en synergie pour amener
l’artisanat très loin».
Pour elle, l’initiative va permettre de concrétiser
toutes les idées et projets dans le cadre du développement de l’artisanat. Pour
son collègue de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, cette belle
initiative prouve que l’AES va de l’avant. «La culture comme l’artisanat, c’est
le socle de tout développement pour nos pays. S’il y a quelque chose qui nous
unit, c’est cette culture et cet artisanat», a déclaré le Colonel-major
Abdourahmane Amadou. Il a mis l’accent sur la nécessité pour les pays de l’AES
de s’affirmer à travers ce qu’ils ont en commun, ce qu’ils ont de plus cher
pour ainsi faire la différence.
Pour le ministre Mamou Daffé, cette signature va être une étape cruciale dans la construction de notre État confédéral. «En plus des stratégiques communes de la défense et de la diplomatie, la culture constitue la pierre angulaire du développement de nos trois États. On a un patrimoine commun énorme et unique. Les trois États réunis, nous sommes une puissance culturelle mondiale. Ces différentes politiques vont nous permettre d’exploiter ce gisements culturel qui est le patrimoine culturel commun, le fondement de notre identité commune», a-t-il-dit. Et de préciser que la signature de cette convention va permettre de mutualiser les efforts pour la promotion des secteurs de la culture, de l’artisanat et du tourisme.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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