
La délégation malienne, dépêchée par le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, était composée des ministres chargés des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop et des Maliens établis à l’Extérieur, Mossa Ag Attaher.
L'élection présidentielle sénégalaise s'est tenue, le dimanche 24 mars, après des semaines de retard. La victoire de Bassirou Diomaye Faye n'était plus un secret pour personne. Selon les résultats définitifs proclamés le vendredi 29 mars par le Conseil constitutionnel, le quadragénaire, inspecteur des finances publiques, est élu, avec une large victoire de 54,28% des voix, contre 35,79 % des suffrages exprimés pour l'ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat de la majorité présidentielle. C’est la première fois depuis l'indépendance du Sénégal en 1960 qu'un opposant remporte le scrutin présidentiel dès le premier tour.
Avant la fin de son mandat, selon une note d’information de la Présidence du Sénégal publiée le jeudi 28 mars, Macky Sall a reçu son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye en compagnie de son frère politique du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko. D’après la même source, au cours de leur rencontre empreinte de courtoisie, les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l’État ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service.
RETOUR SUR LES LEÇONS LES PLUS EMBLÉMATIQUES ASSÉNÉES PAR CETTE ÉLECTION- Un enseignement qui procède dès le premier tour de la présidentielle de 2024. Bassirou Diomaye Faye doit-il son excellent score à Ousmane Sonko qui est le dirigeant et la principale figure du parti PASTEF. En avril 2023, Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général du parti, est arrêté et placé en garde à vue pour "diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué". Il lui est reproché d'avoir critiqué les magistrats qui ont décidé de juger Ousmane Sonko en appel dans le procès en diffamation intenté par le ministre Mame Mbaye Niang.
En effet, Bassirouy Diomaye Faye estime que le procès en appel a été effectué trop rapidement, avant même la fin du délai pour faire appel du jugement en première instance. En novembre 2023, après l'extrême incertitude sur la possibilité pour Ousmane Sonko d'être candidat à l'élection présidentielle de 2024, le PASTEF désigne Bassirou Diomaye Faye comme son candidat à ce scrutin, en dépit de son incarcération depuis avril 2023.
Le 20 janvier 2024, le Conseil constitutionnel publie la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle et Sonko n'y figure pas, après de longues et complexes procédures judiciaires. Toutefois, la candidature de Diomaye Faye est validée car, bien que emprisonné, il n'a jamais été jugé. Sonko (lui aussi en prison) annonce son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour cette élection. Cheikh Tidiane Dieye (autre candidat à l'élection présidentielle) se désiste en faveur de Bassirou Diomaye Faye.
DE LA PRISON À LA PRÉSIDENCE- Début mars 2024, le gouvernement dépose un projet de loi d'amnistie pour apaiser le climat social et politique. Ce projet de loi permettra à Ousmane Sonko et à Bassirou Diomaye Faye de recouvrer leur liberté. Le projet est contesté par une partie de l'opposition car il amnistie aussi les auteurs de la répression des manifestations entre 2021 et 2024.
Malgré ce tollé, le projet est adopté. Ainsi, le 15 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sont libérés. Le programme de Bassirou Diomaye Faye s'intitule « Le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère ». Les sénégalais ont donné la preuve de leur maturité politique et de leur attachement aux valeurs démocratiques.
Selon plusieurs observateurs internationaux, l’élection s’est déroulée sans incident majeur. Le choix du peuple sénégalais s’est porté sur Bassirou Diomaye Faye. Né le 25 mars 1980 à Ndiaganiao, dans la Région de Thiès, il devient le plus jeune président dans l’histoire sénégalaise.
Souleymane SIDIBE
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