
Sixième du genre, cette commémoration s’inscrit en droite ligne de la Déclaration de Yaoundé adoptée le 23 octobre 2015, lors de la dixième conférence biannuelle du RINADH.
L’édition de cette année 2023 sera marquée par le monitoring des lieux de privation de liberté dans le District de Bamako notamment la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako et certaines unités d’enquête.
L’institutionnalisation de cette journée vise à engager les Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) à davantage œuvrer en vue d’une réduction de l’usage excessif de la détention provisoire à travers surtout la promotion des réformes juridiques et des politiques pénales sur les alternatives à l’incarcération.
Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) du Mali, Aguibou Bouaré a indiqué dans une déclaration publiée mardi que les instruments de protection des droits de l’Homme consacrent le droit d’être jugé dans un délai raisonnable conformément aux dispositions des articles 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et 7 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Pour Aguibou Bouaré, ces instruments prescrivent le caractère exceptionnel de la détention avant jugement, étant entendu que la liberté est le principe. « Les États sont encouragés à apporter un encadrement législatif à la détention provisoire », a-t-il signalé.
La CNDH, tout en saluant les efforts du gouvernement en la matière, déplore qu’à la date d’aujourd’hui, la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako compte 3590 pensionnaires dont 2910 en détention provisoire, soit plus de 81% des pensionnaires en détention provisoire.
Investie du Mécanisme National de Prévention de la torture, la CNDH entend œuvrer à la réduction des chiffres de la détention provisoire au Mali. Pour ce faire, elle s’attèlera à établir un dialogue constructif et permanent avec tous les acteurs concernés par la problématique dans le but de parvenir à un changement de paradigme sur la question.
Pour rappel, dans une interview accordée à L'Essor, le président de la CNDH signalait que la détention provisoire est prévue mais dans des cas spécifiques énumérés par le Code de procédure pénale.
Selon lui, c'est par exemple le cas, lorsque la liberté de la personne poursuivie peut entrainer sa fuite ou bien peut permettre que cette personne aille faire disparaitre les preuves matérielles ou faire des concertations avec ses complices.
Souleymane SIDIBE
La ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo Touré, est arrivée ce samedi 12 juillet, dans la Région de Mopti pour procéder à l’inauguration de la centrale solaire photovoltaïque en mode autoconsommation à l’hôpital Sominé Dolo de ladite ville..
Les unités terrestres des Forces armées maliennes (FAMa) en reconnaissance offensive, ont localisé et détruit ce vendredi 11 juillet 2025, un important plot logistique de carburant des terroristes à 42 kilomètres à l'Est de Ber, dans la Région de Tombouctou.
«Nous avons aujourd’hui, l’opportunité d’orienter les apports des Maliens établis à l’extérieur vers l’investissement productif pour l’essor économique de notre pays», a déclaré le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, hier au Centre i.
L’annonce a été faite hier par le directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, le Lieutenant-colonel à la retraite Rudolph Atallah, qui séjourne dans notre pays.
Dans l’espérance chrétienne de la résurrection, la famille Sagara et ses alliés ont rendu, à l’église évangélique protestante de Bamako-Coura, un hommage empreint de respect et de recueillement à la mémoire de l’Adjudant-chef à la retraite, Joseph Mérepein Sagara. Il est décédé .
Des unités des Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, le 1er juillet 2025, une reconnaissance offensive dans le secteur du «LAC TELE», Cercle de Goundam, Région de Tombouctou, a annoncé ce mercredi 2 juillet la Direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa).