
Le journaliste-écrivain, Hamadoun Touré
Ses prises de parole en public sont très rares. Mais il couche
admirablement ses idées sur les pages des livres et dans les colonnes des
journaux. À travers ses chroniques, il dissèque les tares de la société et
appelle très souvent à asseoir une conscience nationale et africaine. Et
lorsque le talentueux journaliste-écrivain, Hamadoun Touré, répond à
l’invitation d’une émission télévisée comme «Le Train littéraire» de Joliba FM,
le grand public exprime de facto son intérêt à l’écouter.
Hamadoun Touré vient de publier un ouvrage intitulé : «Le Temps qui
résiste». Le deuxième recueil de chroniques de l’auteur après «De Mon Balcon»,
paru il y a quelque temps. Le journaliste-écrivain est revenu largement sur les
thèmes abordés lors de l’émission Train littéraire dont il était l’invité,
jeudi dernier au restaurant la Pirogue sis à l’ACI 2000. C’était en présence de
nombreux hommes de lettres et de culture, des journalistes, des proches et
d’anciens collaborateurs de l’écrivain.
D’entrée de jeu, l’auteur a fait un survol de son cursus scolaire,
universitaire et son parcours professionnel, avant d’expliquer son rapport à
l’écriture, notamment ses chroniques qui, selon lui, permettent de poser des
problématiques. «Le chroniqueur pose des problèmes et il appartient aux hommes
politiques de chercher, mais surtout de trouver les solutions», explique
clairement l’ancien fonctionnaire international.
Dans ce nouvel ouvrage d’une centaine de pages, Hamadoun Touré, dépeint
notre société qui semble être dans un état de léthargie depuis plus de quarante
ans. Ainsi, avec une pointe d’amertume, le journaliste-chroniqueur parle de la
société en général et surtout de la jeunesse qui, depuis quatre décennies,
refuse de changer. Pire, cette couche sociale atteinte par la dépravation tombe
malheureusement dans tous les panneaux. Elle est prise dans le piège de la
drogue, de l’alcool, et aussi par des maux dont les conséquences ne font
qu’assombrir son horizon, empêchant ainsi toute réflexion tendant à s’inscrire
dans une dynamique de progrès.
Partant des réalités que nous vivons depuis des années, l’auteur du livre :
«Le Temps qui résiste» laisse voir dans son œuvre littéraire «qu’il n’est pas
anodin de constater que l’esprit qui prévalait ces cinq dernières années est
toujours présent confortant cette idée que rien n’a vraiment changé et que nous nous baignons toujours
dans le même fleuve …».
Parlant de savoir et de connaissance, Hamadoun Touré déplore succinctement
le fait que nos enfants n’exploitent pas à bon escient l’informatique,
notamment les avantages qu’on peut en tirer. Il interpelle la conscience
collective et invite les uns et les autres à s’intéresser à l’éducation des
enfants et surtout à la science qui n’est pas l’apanage des seuls Occidentaux.
Dans les pages de son recueil de
chroniques, l’auteur n’hésite pas à critiquer les opportunistes qu’il
caricature, avec un art de la dérision, surtout dans la chronique intitulée :
«Les obèses». Pour lui, ceux-ci sont prêts à tout pour demeurer dans le camp
des tenants du pouvoir. Il les qualifie d’hommes politiques qui haïssent toute
idée d’opposition et mangent dans toutes les sauces. Selon lui, cette race
d’hommes politiques existe depuis les années 1980 et continue malheureusement
d’exister encore. Il appelle entre les lignes de son ouvrage à en finir avec ce
cercle vicieux.
Dans son livre, l’écrivain s’érige en véritable lanceur
d’alerte pour une prise de conscience générale afin que les choses évoluent
dans le bon sens.
Les chroniques de Hamadoun Touré ont une valeur pédagogique. Elles
suscitent le débat intellectuel. Certaines chroniques de ce recueil ont été
publiées il y a une quarantaine d’années dans le quotidien national sénégalais
Le Soleil.
Elles conservent toute leur fraîcheur. Les idées énoncées n’ont pas
pris une seule ride. Hamadoun Touré a fait ses premiers pas dans le journalisme
à Dakar au sein de la rédaction du journal Le Soleil. Il y animait les pages
consacrées à l’actualité internationale. Il n’a pas manqué de rendre un hommage
appuyé à l’ancien patron du journal Le Soleil Bara Diouf qui lui a fait
confiance.
Mohamed TRAORE
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