#Mali : «Le Temps qui résiste» : Un appel à la prise de conscience

Dans cet ouvrage d’une centaine de pages, le journaliste-écrivain et ancien ministre de la Communication aborde de nombreuses problématiques qui laissent difficilement indifférent

Publié lundi 04 mars 2024 à 06:38
#Mali : «Le Temps qui résiste» : Un appel à la prise de conscience

Le journaliste-écrivain, Hamadoun Touré

 

Ses prises de parole en public sont très rares. Mais il couche admirablement ses idées sur les pages des livres et dans les colonnes des journaux. À travers ses chroniques, il dissèque les tares de la société et appelle très souvent à asseoir une conscience nationale et africaine. Et lorsque le talentueux journaliste-écrivain, Hamadoun Touré, répond à l’invitation d’une émission télévisée comme «Le Train littéraire» de Joliba FM, le grand public exprime de facto son intérêt à l’écouter.

Hamadoun Touré vient de publier un ouvrage intitulé : «Le Temps qui résiste». Le deuxième recueil de chroniques de l’auteur après «De Mon Balcon», paru il y a quelque temps. Le journaliste-écrivain est revenu largement sur les thèmes abordés lors de l’émission Train littéraire dont il était l’invité, jeudi dernier au restaurant la Pirogue sis à l’ACI 2000. C’était en présence de nombreux hommes de lettres et de culture, des journalistes, des proches et d’anciens collaborateurs de l’écrivain.

D’entrée de jeu, l’auteur a fait un survol de son cursus scolaire, universitaire et son parcours professionnel, avant d’expliquer son rapport à l’écriture, notamment ses chroniques qui, selon lui, permettent de poser des problématiques. «Le chroniqueur pose des problèmes et il appartient aux hommes politiques de chercher, mais surtout de trouver les solutions», explique clairement l’ancien fonctionnaire international.

Dans ce nouvel ouvrage d’une centaine de pages, Hamadoun Touré, dépeint notre société qui semble être dans un état de léthargie depuis plus de quarante ans. Ainsi, avec une pointe d’amertume, le journaliste-chroniqueur parle de la société en général et surtout de la jeunesse qui, depuis quatre décennies, refuse de changer. Pire, cette couche sociale atteinte par la dépravation tombe malheureusement dans tous les panneaux. Elle est prise dans le piège de la drogue, de l’alcool, et aussi par des maux dont les conséquences ne font qu’assombrir son horizon, empêchant ainsi toute réflexion tendant à s’inscrire dans une dynamique de progrès.

Partant des réalités que nous vivons depuis des années, l’auteur du livre : «Le Temps qui résiste» laisse voir dans son œuvre littéraire «qu’il n’est pas anodin de constater que l’esprit qui prévalait ces cinq dernières années est toujours présent confortant cette idée que rien n’a vraiment  changé et que nous nous baignons toujours dans le même fleuve …».

Parlant de savoir et de connaissance, Hamadoun Touré déplore succinctement le fait que nos enfants n’exploitent pas à bon escient l’informatique, notamment les avantages qu’on peut en tirer. Il interpelle la conscience collective et invite les uns et les autres à s’intéresser à l’éducation des enfants et surtout à la science qui n’est pas l’apanage des seuls Occidentaux.

 Dans les pages de son recueil de chroniques, l’auteur n’hésite pas à critiquer les opportunistes qu’il caricature, avec un art de la dérision, surtout dans la chronique intitulée : «Les obèses». Pour lui, ceux-ci sont prêts à tout pour demeurer dans le camp des tenants du pouvoir. Il les qualifie d’hommes politiques qui haïssent toute idée d’opposition et mangent dans toutes les sauces. Selon lui, cette race d’hommes politiques existe depuis les années 1980 et continue malheureusement d’exister encore. Il appelle entre les lignes de son ouvrage à en finir avec ce cercle vicieux.

Dans son livre, l’écrivain s’érige en véritable lanceur d’alerte pour une prise de conscience générale afin que les choses évoluent dans le bon sens.

Les chroniques de Hamadoun Touré ont une valeur pédagogique. Elles suscitent le débat intellectuel. Certaines chroniques de ce recueil ont été publiées il y a une quarantaine d’années dans le quotidien national sénégalais Le Soleil.

Elles conservent toute leur fraîcheur. Les idées énoncées n’ont pas pris une seule ride. Hamadoun Touré a fait ses premiers pas dans le journalisme à Dakar au sein de la rédaction du journal Le Soleil. Il y animait les pages consacrées à l’actualité internationale. Il n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé à l’ancien patron du journal Le Soleil Bara Diouf qui lui a fait confiance.

Mohamed TRAORE

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