La
rencontre vise à impliquer les journalistes dans la mobilisation des femmes et
filles autour de la campagne nationale de lutte contre les cancers du sein et
du col de l’utérus dénommée «Octobre rose» qui se tiendra sous le thème :
«L’accès au dépistage et à la vaccination anti HPV (infection par
papillomavirus humain) pour accélérer la lutte contre les cancers du sein et du
col de l’utérus». La campagne a débuté le 10 octobre sur tout le territoire
national et durera un mois.
Le
directeur général de l’Onasr a fait savoir que l’organisation de ces journées
de dépistage, à travers l’Onasr, à l’occasion du Mois de la solidarité et de la
lutte contre l’exclusion, témoigne de la volonté de la ministre de la Santé et
du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, d’exprimer une solidarité active envers les
femmes et les filles. Ben Moulaye Idriss Haïdara a souligné que le département
en charge de la Santé à travers son service est dans la dynamique d’aller vers
le lancement de la vaccination des adolescentes (10 à 14 ans) le 1er novembre
pour empêcher la contamination par le HPV.
Le
conférencier a aussi déclaré que la campagne permettra de lutter contre le
dépistage tardif qui offre moins de chance aux patientes de vivre face à ces
drames. Il a invité les femmes et filles à se rendre massivement dans les
établissements de santé pour se faire dépister. «Nous avons distribué des
intrants dans les centres de santé publics pour faire le dépistage
gratuitement», a-t-il assuré, avant d’affirmer que la prise en charge des
cancers du sein et du col de l’utérus est gratuite, grâce à l’accompagnement de
Médecins sans frontières (MSF).
Les cancers du sein est à l’origine d’un nombre significatif de décès chez les femmes. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 680.000 femmes sont mortes en 2020 dans le monde suite à cette pathologie. Le patron de l’Onasr a témoigné qu’il est difficile de trouver une famille qui n’a pas été endeuillée par ces deux cancers. Pour lui, la part de la mortalité liée aux cancers du sein et du col de l’utérus est très grande dans le total des mortalités maternelles dans notre pays.
Mohamed DIAWARA
Les préoccupations des acteurs sont liées à une insuffisance de sensibilisation, la faible adhésion à la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), la persistante de la stigmatisation des personnes infectées par le virus de la pandémie.
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