
Ces cours se déroulent pendant dix jours (du 21 au 30 de ce mois)
Cette
activité a été initiée par le ministère de la Promotion de la Femme, de
l’Enfant et de la Famille, en collaboration avec les ministères du Travail, de
la Fonction publique et du Dialogue social, ainsi que de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique.
La ministre
de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam
Maïga et son collègue du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue
social, Fassoum Coulibaly, ont procédé, mercredi dernier, au lancement officiel
de ces cours de renforcement de capacités au lycée Ba Aminata Diallo.
Ces cours
vont se dérouler pendant dix jours (du 21 au 30 de ce mois). La première phase
concerne la culture générale. Elle sera suivie des matières techniques pour des
candidates qui seront admises après l’épreuve de culture générale. L’objectif
est de renforcer les capacités des femmes afin qu’elles puissent aller au
concours suffisamment prêtes et à mieux les préparer pour faire face aux enjeux
d’un tel concours et du travail de l’administration, a explique la ministre.
La ministre
Mariam Maïga a souligné que la sous-représentativité des femmes dans les
secteurs socio-économique et politique, plus qu’un constat, est une évidence. Selon elle, toutes
les statistiques montrent que le taux espéré ou escompté n’est jamais atteint.
«Donc, il faut tout faire pour remédier à cela.
Le Mali déploie beaucoup d’efforts, mais on se rend compte que la sous
représentativité des femmes demeure», a fait savoir la ministre, ajoutant que
notre pays a un cadre institutionnel bien fourni, un cadre législatif et
réglementaire pour motiver et encourager les femmes à être davantage présentes
dans la vie socio-économique et politique.
En outre,
la ministre chargée de la Promotion de la Femme dira qu’à travers une plus
grande représentativité des femmes dans les secteurs de développement, on peut effectivement
maintenir l’équilibre, c’est-à-dire parvenir au développement économique du
pays.
Pour sa
part, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a
précisé que ces cours de soutien vont porter, dans un premier temps, sur la
culture générale et suivront ensuite les épreuves techniques. Fassoum Coulibaly a expliqué que ce sont des
cours de renforcement de capacités pour que le jour du concours, les candidates
puissent être prêtes à concourir.
Fatoumata Coulibaly, détentrice d’un Master en audite et contrôle de gestion, une des jeunes femmes bénéficiaires de ces cours de soutien a, au nom de l’ensemble de ses camarades, remercié les autorités pour l’organisation de ces cours de renforcement de capacités.
Sinè TRAORE
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