
Le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, a reçu hier en audience à Koulouba, une délégation sénégalaise
conduite par Dr Dialo Blondin Diop, frère cadet d’Omar Blondin Diop du Sénégal,
cet intellectuel, artiste et militant politique sénégalais qui est mort en
prison sur l’île de Gorée (Sénégal), le 11 mai 1973, dans des conditions
troubles. L’audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Artisanat, de
la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo.
Dr Dialo Blondin Diop et ses camarades de la délégation
sont tous membres du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique
et la fraternité (Pastef) dirigé par Ousmane Sonko qui est aujourd’hui en détention.
Ils étaient venus remercier le chef de l’État pour l’accueil et le soutien
accordés à la délégation qui est à la recherche de la vérité et de la justice
pour honorer la mémoire du défunt frère aîné Omar Blondin Diop.
En effet, 50 ans après sa disparition
controversée, l’ombre de cet artiste et activiste plane sur le pays de la Téranga.
Sa vie et ses combats continuent d’éclairer les rouages du militantisme révolutionnaire
surtout en cette période de «nouvelles indépendances» pour certains pays de
l’Afrique de l’Ouest notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui ont
formé l’Alliance des États du Sahel (AES) pour notamment défendre leur
souveraineté.
À sa sortie d’audience, Dr Dialo Blondin Diop
a confié que ce n’est pas la première fois que le Mali accorde son soutien à
cette cause. «Nous avons tenu à remercier le chef de l’État et tout son
gouvernement. Nous lui avons dit que nous ne sommes pas surpris parce que le
Mali et le Sénégal constituent une seule et unique famille». Pour le leader
politique sénégalais, c’est cela qui se reflète dans la conduite du
gouvernement malien qui est un gouvernement patriotique. Il a estimé ensuite
que cet esprit doit être consolidé et élargi pour l’avenir.
À ce sujet, Dr Dialo Blondin Diop a particulièrement
tenu à féliciter le président de la Transition et l’ensemble des autorités de
la Transition pour l’initiative stratégique que représente l’AES. Pour lui,
c’est un pas dans la bonne direction, mais aussi un acte qui rappelle les
conditions dans lesquelles le Sénégal et le Soudan français (ancien Mali) sont
arrivés à l’indépendance. «Sauf que les Français ont réussi à saboter la Fédération
du Mali. Je ne pense pas qu’ils pourront saboter l’AES puisque sa constitution
est une défaite politique majeure pour la France qui vient d’être maintenant
sanctionnée sur le plan militaire avec la raclée qu’elle a prise à Kidal», a déclaré
le chef de la délégation.
Selon Dr Diop, ce sont les Français qui ont été
défaits à Kidal et non pas les soi-disant djihadistes. C’est exactement comme
la déstabilisation du Sahel avec ce qu’on a appelé le terrorisme qui est une
conséquence directe de l’attentat contre feu le président Mouammar Kadhafi.
Selon le leader politique sénégalais, l’AES
est un pas dans la bonne direction en ce sens qu’elle indique la seule voie de
salut pour le continent, celle des pères fondateurs. «Tous nos martyrs et nos héros
ont fait la preuve que sans la réunification politique de l’Afrique, il sera
impossible de la libérer et de la reconstruire dans l’intérêt des Africains»,
a-t-il rappelé.
Dr Dialo Blondin Diop a également indiqué que
les échanges avec le chef de l’État étaient très féconds. Pour lui, la réponse
du président de la Transition était particulièrement significative parce qu’il
a expliqué qu’en gros les temps ont changé, car les dirigeants actuels du
continent ont le niveau de formation, la capacité d’action et de réaction adaptée
aux défis contemporains.
Le président a réaffirmé évidement la détermination
des autorités maliennes à poursuivre cette tâche qui n’est finalement que leur
devoir patriotique et démocratique, a ajouté le visiteur du jour, avant de
soutenir que tous les espoirs de l’Afrique de l’Ouest sont placés dans les
nouveaux régimes qui ont émergé.
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Gestion intégrée des ressources humaines : La présidence de la république reçoit les kits d’identification de son personnel
La cérémonie officielle de remise des kits
d’identification du personnel de la Présidence de la République s’est déroulée
hier à Koulouba sous la présidence du Directeur administratif et financier
(DFM) de la Présidence, le lieutenant-colonel Mamadou Cheick Chérif Tounkara.
Composé de deux tablettes, de sacs, deux imprimantes et autant de power bank,
les kits ont été remis au DFM de la Présidence par la coordinatrice de l’équipe
chargée des institutions et des autorités indépendantes, Diarra Fanta Samaké.
Sur place, les identificateurs ont procédé à
l’enrôlement d’un agent. Après les différentes procédures de vérification et de
confirmation de ses données administratives dans la tablette, l’agent en
question est tout de suite entré en possession du reçu d’enrôlement imprimé séance
tenante.
Après la réception symbolique de quelques
exemplaires, le lieutenant-colonel Tounkara a souligné que la Présidence de la
République vient de recevoir les kits nécessaires pour l’enrôlement de son
personnel et ceux des autres institutions ainsi que des autorités indépendantes.
Il a rappelé que cette opération a été lancée en fin mai dernier par le président
de la Transition afin de favoriser la maîtrise de l’effectif des fonctionnaires
de l’État et des Collectivités territoriales.
Ce qui permettra de maîtriser la
masse salariale et procéder à une bonne projection notamment des plans de carrière,
en mettant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. «Si l’on maîtrise la
masse salariale, on peut faire des projections dans le sens du recrutement, de
l’amélioration des conditions des travailleurs, mais aussi de la réduction du
train de vie de l’État», a souligné l’officier supérieur.
Pour le lieutenant-colonel Mamadou Cheick Chérif Tounkara, ces opérations sont très importantes pour les autorités de la Transition, c’est pourquoi elles sont pilotées par le ministère en charge de la Refondation de l’État, en vue de permettre une bonne réforme dans ce secteur important.
Il faut préciser que cette opération de remise des kits d’identification concerne l’ensemble des institutions de la République et des autorités indépendantes.
Aboubacar TRAORE
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