Selon une note d'information de la Cellule de communication du département en charge des Affaires étrangères, ce nouveau déplacement, pour deux jours, entre dans le cadre d'une visite d’amitié et de travail de la partie malienne à Moscou. Cette visite qui intervient dans un contexte national et sous-régional en pleine mutation, s’inscrit en droite ligne de l’ambition des autorités des deux pays de placer leur partenariat stratégique à une dimension dynamique d’échanges politiques réguliers et de coopération diversifiée et mutuellement avantageuse.
Outre la solide coopération militaire scellée par un renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité maliennes, le Mali est également inscrit au cœur de l’agenda économique de la Russie avec un portefeuille de projets prioritaires dans les domaines aussi variés que l’Énergie, le Transport, l’Agriculture, l’Éducation, rappelle la note d'information. Ainsi, au cours de la visite, la délégation ministérielle effectuera des consultations politiques de haut niveau, mais aussi des rencontres techniques et sectorielles avec des acteurs russes.
À cet égard, cette mission malienne à Moscou constituera une étape supplémentaire pour le renforcement de l’axe Bamako-Moscou, fondé sur le respect mutuel, l’amitié et la solidarité. Un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice des populations des deux pays et en vue de l’amorce d’un développement socioéconomique harmonieux et durable.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.