Révision des listes électorales : L’Aige s’enquiert de l’opération en Commune I

Dans le cadre du suivi et de la supervision des opérations de révision annuelle des listes électorales (Rale) prorogées, une mission de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), conduite par le rapporteur général de la structure, Pr Brahima Fomba, a rendu visite, hier, à la commission administrative de la Commune I du District de Bamako

Publié mardi 25 février 2025 à 08:05
Révision des listes électorales : L’Aige s’enquiert de l’opération en Commune I

Du 1er janvier au 20 février , il y a eu trois validations, 282 transferts et 48 radiations

 


L’objectif de cette démarche était de s’enquérir du déroulement de deux mois de prorogation des opérations de révision des listes électorales. En effet, cette opération qui se déroule d’ordinaire du 1er octobre au 31 décembre, a été prorogée, cette année, jusqu’au 28 février. La délégation de l’Aige a ainsi échangé avec les membres de la commission. Au terme de la visite, le rapporteur général de l’Aige a affirmé que la prorogation n’a pas été une œuvre inutile.

En effet, la commission administrative de la Commune I a enregistré du 1er janvier au 20 février dernier, trois validations, 282 transferts et 48 radiations, selon ses responsables. 
«C’était nécessaire de procéder à cette prorogation qui a permis de combler le vide au niveau du taux des inscriptions qu’on a observé depuis le mois d’octobre jusqu’en décembre», a estimé Pr Brahima Fomba. Pour lui, le fait d’avoir déployé une tablette auprès des commissions administratives a ouvert la possibilité à beaucoup de citoyens de venir se faire enrôler.


«Non seulement, ceux qui venaient pour la 1ère fois et qui n’étaient pas dans le fichier électoral, ont pu le faire avec le relevé de leur empreinte et photo, mais aussi ceux qui sont dans le fichier et dont les données biométriques n’étaient pas au complet, ont pu venir profiter de cette prorogation pour compléter ces données», a noté le rapporteur général de l’Aige. 
Toutefois, il trouve que ce qui a été fait, reste insuffisant. «On aurait pu faire mieux et on peut toujours mobiliser», a fait savoir Pr Brahima Fomba. 

Bembablin DOUMBIA

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