Ces matériels et équipements d’une valeur totale de 48, 9
millions de Fcfa sont constitués en deux lots. Le premier comporte des
équipements et de matériels divers de transformation pour un montant de 38,9
millions de Fcfa, destinés aux entreprises transformatrices de mangue à
Koulikoro, Bamako et Sikasso. Et le second lot de matériels de production de
mangue de 10 millions de Fcfa pour les coopératives des Communes de
Bamako, Souban et Ouélébougou dans la Région de Koulikoro, de Mandela dans la
Région de Sikasso et de Yanfolila (Bougouni).
Il s’agit de mixeurs électriques pour jus de mangue, de
broyeurs à fruits, de séchoirs, de pasteurisateurs avec brûleur, tricycles pour
livraison et d’appareils de traitement.
Ce Projet d’une durée de cinq ans est multisectoriel avec
une forte implication du secteur privé. Au regard de ses avantages compétitifs,
la filière mangue dans le bassin agro-écologique Bamako-Koulikoro-Sikasso,
présente un grand intérêt pour le Pacam. «C’est pourquoi, ce projet dans ses
composantes, outre l’appui institutionnel et la promotion de la production de
l’alimentation animale, a mis l’accent sur la promotion de la
transformation et l’exportation de mangue et l’amélioration de l’accès aux
zones de production de mangue», a dit le ministre du Développement rural,
Modibo Keita. L’objectif recherché, ajoute-t-il, est d’accroître d’une part la
transformation et d’autre part l’exportation des produits agricoles, tout en
réduisant les pertes post-récoltes et assurer de meilleurs rendements.
à cet effet, le Pacam, financé par la Banque mondiale à hauteur
de 30 millions dollars, environ 19,5 milliards de Fcfa, a procédé à la
réhabilitation de 300 kilomètres de pistes rurales à Sikasso et à Yanfolila et
à la construction de six centres de collecte et de commercialisation de
mangues. «Ces pistes rurales ont impacté positivement le développement de
notre terroir sur tous les plans. Les enfants peuvent se rendent plus
facilement dans les différentes écoles, plusieurs vies ont été sauvées grâce
aux références-évacuations et surtout les revenus des populations se sont
améliorés», a dit le maire de la Commune rurale de Kaboila (Sikasso), Drissa
Ouattara.
Le Pacam a aussi soutenu l’Interprofession mangue dans la
mise en œuvre du plan d’actions de lutte contre les mouches de fruits avec le
traitement phytosanitaire de 34.800 hectares dans les bassins de Sikasso,
Yanfolila, Bougouni, Koulikoro et Bamako. Il a aussi mis en œuvre la plateforme
d’embouche bovine moderne d’une cinquantaine d’emboucheurs à Kayes. La
coordinatrice du Pacam, Fatoumata Ba Haïdara, a rappelé la nécessité d’encadrer
et d’encourager les acteurs qui y interviennent. «Ces femmes et hommes
constituent chacun des entités économiques et créent donc des emplois».
Pour le représentant de la Banque mondial, Abdrahamane
Coulibaly, «cet appui ponctuel du Pacam doit permettre d’accélérer le
développement de leurs activités et permettre à d’autres structures d’en
profiter», avant d’assurer que le Pacam II, fera l’objet de discussion avec les
autorités. Camara Tako Sylla, une représente des unités industrielles n’a pas
manqué de manifester sa joie pour cette acquisition de matériels.
Elle a égrené des doléances sur la labellisation de la mangue transformée au Mali, la recherche de marchés directs pour la commercialisation, celle de solution au problème de mise sur le marché de produits agricoles transformés. Y figure aussi la promotion de nos produits locaux au niveau national particulièrement au sein des ministères au profit des produits importés. Depuis sa mise en œuvre, le Pacam fournit un appui stratégique de développement des filières à travers 4 composantes qui sont : augmenter la transformation et l’export de mangues, améliorer l’accès aux zones de production de mangues, promouvoir la production d’alimentation animale et renforcer les capacités institutionnelles et de mise en œuvre.
Oumar SANKARE
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