
La cérémonie de clôture était présidée par le président dudit tribunal Noumadi Kanté, en présence du procureur de la République près le Tribunal militaire de Bamako, le colonel Soumaïla Bagayoko et plusieurs membres de la famille judiciaire ainsi qu’un parterre de porteurs d’uniforme.
Après trois jours d’audiences, le tribunal militaire a pu examiner les trois dossiers inscrits au rôle et fixer au total 19 accusés sur leur sort dont 12 qui comparaissaient détenus.
Le président du Tribunal militaire a précisé que dans un seul dossier, il y avait 17 prévenus. Mais, expliquera-t-il, après l’examen des faits et à la lumière des débats et des pièces versées aux dossiers deux personnes ont été déclarées non coupables des faits qui leurs étaient reprochés et ont été relaxées.
Par contre, les 15 autres prévenus ont été retenus dans les liens de la prévention, mais à des étapes différentes. Selon lui, dans ce premier dossier, trois militaires ont été déclarés coupables de «violation des consignes militaires et détournement d’armes et munitions», l’un d’eux a été condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme et deux autres à 3 ans d’emprisonnement ferme. Et les coaccusés qui sont des paramilitaires, des chasseurs et des commerçants, déclarés complices de détournement d’armes et de munitions, trois personnes parmi eux ont été condamnées à 1 an d’emprisonnement avec sursis et le reste à 6 mois d’emprisonnement assorti de sursis.
« Donc, les peines vont de 5 ans d’emprisonnement ferme à 6 mois avec sursis sans oublier la relaxation concernant les deux personnes », a-t-il déclaré. Noumadi Kanté a aussi souligné qu’il y a eu un absent parmi les 17 prévenus du premier dossier, ce dernier a été régulièrement cité. Le procureur a fait même diligence, il a été contacté par tous les moyens, il a même fait croire qu’il était en route mais le Tribunal ne l’a jamais vu, a ajouté le haut magistrat. « Donc les textes sont clairs, il a été déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, condamné à 1 an d’emprisonnement ferme avec mandat d’arrêt à l’audience. C’est-à-dire dans les jours à venir, il va être arrêté », a déclaré le président du Tribunal militaire.
Par ailleurs, Les prévenus et les complices de détournement d’armes et de munitions, reconnus coupables des faits, doivent s’acquitter de la rondelette somme de 7 millions de Fcfa à titre de remboursement collectif à l’armée. Concernant les deux autres dossiers, dont l’un en rapport également avec la « violation des consignes militaires et détournement d’armes et de munitions » et l’autre portant sur des « injures publiques par le biais d’un système informatique, violences, voies de fait et menaces de mort », les prévenus ont été également retenus dans les liens de l’accusation et ont été condamnés chacun à 6 mois d’emprisonnement avec sursis.
Yaya DIAKITE
Rédaction Lessor
La scène internationale s'illumine pour le Mali avec la nomination d'Adama Moussa au poste prestigieux de Directeur régional adjoint (DRA) d'Onu-Femmes pour la Région de l'Afrique de l'Est et Australe (ESAR). Cette promotion, point surprenante, est le fruit d'un processus de sélection rigoureux.
La 48è session du Conseil d’administration de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep-SA) tenue, le jeudi 29 mai, a entériné la nomination de Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré en qualité de Directrice générale, selon un communiqué déposé à notre Rédaction..
Une mission de supervision de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par Dr Samba Tounkara a rencontré, le jeudi 22 mai, à Koulikoro les autorités régionales, les acteurs clés du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de K.
Ce Programme doit permettre de produire par an, 15.000 tonnes de poissons, 424.689.022 œufs, et 15.490 tonnes de viande de poulets au bénéfice de 2 millions de personnes vivant dans les exploitations agricoles familiales.
À l’approche de l’hivernage, cette perle aromatique est sollicitée par les femmes pour sa senteur suave et envoûtante. Cet encens est utilisé pour embaumer les salons, chambres et autres espaces de réunion ou de travail.
Entre insécurité, hausse des frais de transport et marchés délocalisés, les vendeurs peinent à écouler leurs bêtes à cause de leurs prix très élevés.