L’Autorité
du bassin du Niger (ABN) organise, depuis hier dans un hôtel de la capitale, un
atelier de concertation et d’échanges avec les acteurs sur
l’opérationnalisation du Fonds régional d’adaptation au changement climatique
et mécanisme de paiement des services environnementaux (Fracc/PSE) dans le
bassin du Niger.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le
représentant du ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Damassa Bouaré.
On notait la présence du représentant du secrétaire exécutif de l’ABN, Niandou
Mounkaila et de la présidente du comité ad hoc, Mme Christine Vaho-Gbedji.
Cet
atelier de deux jours permettra d’identifier et de collecter les documents
nécessaires pour l’élaboration du texte juridique, de mener les concertations
avec les acteurs politiques afin d’aboutir à la position officielle du pays par
rapport au Fracc et ses modalités de mise en place. Il s’agira aussi de
restituer les conclusions et recommandations pays aux autorités en charge de
l’hydraulique.
Le bassin
du Niger est confronté à une dégradation continue de son écosystème naturel
sous l’effet du changement climatique et une raréfaction notoire des
financements provenant notamment des partenaires techniques et financiers.
C’est pour pallier ces difficultés que les chefs d’État et de gouvernement de
l’ABN ont décidé de la mise en place du Fracc/PSE, un fonds endogène et fiable
dont le déploiement passe par la proposition d’un texte juridique consensuel.
Conscient
des enjeux, le Mali a entrepris des actions dans le cadre du Projet conjoint
d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau. Parmi ces actions, le
représentant du ministre en charge de l’Eau a cité l’étude menée notamment sur
l’instauration d’une contribution financière de gestion intégrée des
ressources.
Et sur la
base des conclusions de cette étude, des textes législatifs et réglementaires
relatifs à l’implémentation des principes utilisateur-payeur et pollueur-payeur
ont été élaborés pour adoption par le gouvernement. Il y est prévu qu’une
partie des fonds récoltés servira, pour le compte du Mali, à l’alimentation de
fonds régionaux d’adaptation au changement climatique. Damassa Bouaré a assuré
que notre pays, malgré les contingences du moment, ne ménagera aucun effort
pour une mise en œuvre efficace des principes de la charte de l’ABN afin de
contribuer à la préservation des écosystèmes du bassin et à la réduction de la
vulnérabilité des populations face au changement climatique.
Se
prononçant sur les processus d’opérationnalisation du Fracc/PSE, le secrétaire exécutif a souligné le contexte
dans lequel intervient cet atelier. Un contexte, a-t-il dit, caractérisé par
des besoins d’investissement massifs pour la mise en œuvre de nouveaux projets
comportant des ouvrages structurants pour accroître et accélérer le
développement intégré. Niandou Moukaila a, par ailleurs, affirmé que le
Fracc/PSE suscite l’intérêt de l’ABN en raison de sa pertinence, des potentiels
financiers mobilisables déterminés et des avantages qu’il vise à offrir.
Fatoumata Traoré
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.