Occasion pour ces élus, venus de toutes les régions du pays,
d’examiner le rapport d’activités de l’année écoulée et de valider le projet de
budget de 2024. La cérémonie d’ouverture des travaux de cette assemblée
consulaire a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa
Alassane Diallo, en présence du président de la Ccim, Mandiou Simpara.
L’année
2023 a été riche en activités pour la Ccim. Les plus marquantes ont été le
Forum de relance économique de Ségou, la Semaine commerciale du Mali (Secoma)
et le Mois du consommé local. Pendant la rencontre d’hier, il s’agit pour les élus
d’évaluer non seulement ces initiatives, mais aussi l’appui que la Ccim a
apporté aux organisations des acteurs de marchés dans le cadre de la tenue de
la Foire de fin d’année.
En plus, selon le secrétaire général de la Ccim,
l’assemblée consulaire abordera d’autres questions dont celle relative à la décision
de la Chambre de recadrer ses missions et d’aller vers les investissements
productifs pouvant lui rapporter des ressources. «Cette année sera l’occasion
de mettre cet objectif en œuvre», a dit Mahamadou Sanogo, ajoutant que la Ccim
va aussi «continuer la mise en œuvre des recommandations du Forum de relance économique
de Ségou».
Le
ministre a remercié le président de la Ccim pour l’organisation de cette
assemblée ordinaire consulaire, conformément aux dispositifs règlementaires de
l’institution. Moussa Alassane Diallo a fait constater que cette session
statutaire intervient dans un contexte marqué par la décision historique et
responsable prise en janvier 2024 par le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, en accord avec les autres pays membres de l’Alliance des États du
Sahel (AES), de retirer nos États de la Communauté économique des États de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Démontrant la justesse de cette décision, le
ministre a rappelé que cette Organisation avait suspendu notre pays de toutes
ses institutions et lui imposé un embargo économique, commercial et financier. «Je
pense que gérer, c’est prévoir. Quand nous sommes en responsabilité, nous avons
l’obligation d’avoir de l’autorité, de la responsabilité et de la décision.
C’est de cela qu’il s’agit. Le Mali a décidé de s’assumer pleinement, avec son
secteur privé de façon à ce que nous puissions assumer les destinés de notre
pays», a déclaré le ministre.
Il
est revenu sur le rôle joué par le secteur privé contre les sanctions de la
Cedeao, en soulignant que les opérateurs économiques ont été là pour assurer la
stabilité, la régularité et l’approvisionnement du pays en denrées de première
nécessité. Moussa Alassane Diallo a souhaité que les opérateurs continuent sur
cette lancée pour apporter les réponses les mieux appropriées à cette sortie du
Mali de la Cedeao. Le
ministre de l’Industrie et du Commerce a estimé que les conclusions et
recommandations du Forum de relance économique de Ségou doivent être au cœur du
dispositif de l’action de la Ccim pour la mandature 2020-2025.
Pour y arriver,
il a assuré les opérateurs économiques de son appui et de celui des autorités
de la Transition pour assurer la mise en œuvre de l’intégralité des
recommandations et des conclusions issues de ce forum. Auparavant,
le président de la Ccim a remercié les autorités, particulièrement le ministre
de l’Industrie et du Commerce, pour la tenue de cette session consulaire. Il a
invité les participations à plus d’interactions pour aboutir à de meilleures
recommandations au terme de cette journée.
Fadi CISSE
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