Le directeur général de l’usine, Djiguiba Traoré (g) échange avec le ministre Moussa Alassane Diallo (c)
Le ministère de
l’Industrie et du Commerce est engagé depuis quelques temps dans une politique
de promotion et de développement du secteur industriel de notre pays.
L’objectif de cette politique industrielle est d’encourager la transformation
de la production locale.
C’est dans ce cadre que Moussa Alassane Diallo a visité
hier l’usine Métal soudan sis à Dialakorobougou dans la Région de Koulikoro. À
cette occasion, il était accompagné d’une forte délégation. C’est aux environs
de 10heures que le visiteur de marque a été accueilli par le préfet de Baguinéda,
Abdramane Touré et du directeur général de l’usine, Djiguiba Traoré.
Le
ministre Diallo a ainsi été briefé sur Métal soudan qui est la première usine
industrielle privée au Mali. Elle est aujourd’hui l’une des plus grandes unités
de construction métallique de la sous-région, disposant des équipements
modernes de production dans le domaine de la construction métallique et de la
chaudronnerie. L’usine fabrique notamment les semi-remorques, le jaugeage (en
partenariat avec l’Agence malienne de métrologie), les containers et les
constructions modulaires. Elle s’occupe également des travaux comme la réalisation
de systèmes d’adduction d’eau.
Le ministre a visité
l’atelier en charge de la fabrication assistée par ordinateur et celui réservé à
la construction dont la capacité de production s’élève à 300 tonnes d’acier par
mois. Pour le jaugeage, 1.770 camions citernes sont jaugés par an par deux
stations. Moussa Alassane Diallo a visité également le magasin de stockage et
des matières premières.
Le visiteur a révélé
que son ministère encourage les acteurs du secteur du commerce à une mutation
vers le secteur industriel. Aussi, il a
confié qu’il est question de voir au cours de cette visite comment assurer une
mutualisation, une synergie entre les secteurs de l’industrie et du commerce et
de quelle manière fédérer le secteur de l’industrie et du commerce dans une démarche
structurelle.
Laquelle démarche, a-t-il expliqué, permettra d’apporter des réponses
structurelles à l’ensemble des préoccupations qui se posent au secteur économique
de notre pays. En faisant cela, le patron en charge du département de
l’Industrie précisera qu’il y aura une cohérence d’approche et une vision
partagée afin qu’ensemble, ils puissent engager notre pays dans la voie de
l’industrialisation pour assurer la création d’emplois, la distribution des
revenus et permettre un développement endogène.
«Notre souveraineté repose sur notre capacité à produire notre bien de consommation et d’équipements», a déclaré Moussa Alassane Diallo poursuivant que pour conduire une telle politique, il faut assainir le climat des affaires, lutter contre la fraude, la concurrence déloyale et créer un environnement sain où les entreprises peuvent évoluer et investir afin de soutenir la production industrielle.
À ce sujet, le ministre Diallo a salué l’expérience, l’expertise,
le professionnalisme avec lequel cette mission est assurée par Métal soudan. En
outre, Il a invité l’Amam de poursuivre sans relâche les missions confiées par
l’État dans le cadre de la supervision et du contrôle des normes. «Nous ne
pouvons pas assurer un développement industriel durable si nous ne produisons pas des produits de
qualité et ne respectons pas les normes», a-t-il dit.
Parlant du jaugeage,
Alassane Diallo a remarqué le respect des citernes effectué avec rigueur et
efficacité par l’usine et l’Amam. «Nous avons à cœur d’assurer le respect des
normes qui passe par le respect du jaugeage des citernes pour vérifier les
capacités, mais aussi les contenus. Je soutiens que le partenariat entre l’Amam
et Métal Soudan puisse continuer, voire se renforcer dans d’autres domaines»,
a-t-il souhaité.
De son côté, le directeur de l’usine Métal Soudan s’est dit satisfait de ce partenariat public–privé entre son entreprise et l’Amam dans le cadre du jaugeage. Djiguiba Traoré a indiqué que c’est un des éléments facteurs entre l’État et le privé qui a le plus marché dans plusieurs domaines depuis la création de son entreprise en 1956.
Fadi CISSE
Au 31 décembre dernier, l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Mali (APSFD-Mali) comptait 1.005 points de services repartis sur le territoire national, 1.563.833 de sociétaires, 150 milliards de Fcfa de dépôts et 195 milliards de Fcfa d’encours de crédits..
La Haute autorité de la communication (Hac) a tenu, hier dans ses locaux, un point de presse sur l’état de la régulation des médias dans notre pays. Avec les hommes de médias, le premier responsable de l’instance de régulation, Gaoussou Coulibaly, a abordé la situation de mise en conformi.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim), Madiou Simpara, a échangé avec les opérateurs économiques sur les opportunités d’investissement dans le cadre de la biennale artistique et culturelle qui aura lieu en 2025 à Tombouctou. La rencontre a eu lieu hier dans .
Lorsqu’elles n’ont pas de proches pouvant les accueillir en ville, les personnes déplacées se retrouvent sur des sites, comme celui de Faladié à Bamako, où elles font face à une situation de vulnérabilité extrême.
Cet outil est aujourd’hui utilisé pour faciliter le travail des professionnels, notamment ceux des médias. Mais il n’a pas que des avantages.
Le nouveau Président directeur général (PDG) de la Holding compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), Pr Mamadou Moustapha Diarra, a rencontré le personnel de sa structure dans le cadre de la prise de contact. C’était lundi dernier dans l’enceinte de la cour de la CMDT..